Il a été voté à 3.982 milliards de FCFA en recette par les grands conseillers issus des communes d’arrondissement d’Ebolowa 1er et 2ème à l’issue de la session du conseil ordinaire de communauté tenue récemment dans la salle de conférences du fonds national de l’emploi (FNE) sous la conduite du préfet du département de la Mvila tutelle des municipalités.

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Pour Guy Roger Zo’olouman délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine d’Ebolowa, l’exercice antérieur le budget s’élevait à 5.055 milliards de FCFA. Avec des perspectives économiques, sociales et financières au titre de 2017, le budget communal a été  revu à la baisse au montant de  3.982 milliards de FCFA, soit une diminution de 1.073 milliards de FCFA. Il a été question d’avoir un budget plus réaliste compte tenu des exigences de la tutelle et de la conjoncture actuelle.

Ainsi, 1.982 milliards de FCFA seront destinés pour  fonctionnement, 2.951 milliards de FCFA pour l’investissement. Pour le premier magistrat de la ville, sa satisfaction sera encore plus grande lorsque ce budget sera entièrement exécuté.

Et la baisse se justifiant, par la prise en compte d’un certain nombre de dépenses au niveau de l’administration centrale, pendant  que localement l’action est menée par la communauté. C’est le cas de la place de fête  de Nko’ovos à Ebolowa, les travaux seront conduits par la communauté et la dépense prise en charge par le ministère des investissements.

Pour Victor Marcel Mendel Ngangué préfet du département de la Mvila, le budget doit s’adosser sur le potentiel réel de la communauté. Voter un budget qu’on est sûr d’avance qu’il ne sera pas exécuté, ne permet pas à la communauté de pouvoir créer le bien-être auprès des populations. Les dépenses doivent être objectives, le but étant de dégager une épargne en vue de financer certains projets sur fonds propre. Il faut réduire le train de vie, il est question alors d’aller à l’essentiel.

La communauté demeure encore avec des charges locatives importantes, pourtant le chantier de l’hôtel de ville engagé depuis plusieurs années n’est pas toujours arrivé à son terme. Et l’avenir de l’auberge municipale est sans suite, pour le préfet il faut aller aux priorités. Les grands conseillers membres statutaires du conseil de communauté ont tenu en compte les observations formulées par l’autorité de tutelle pour offrir un budget désiré. Les ajustements ont été faits au terme de la session, et le budget a été adopté.

Pour ces grands conseillers, c’est une bonne chose d’adopter le budget, mais c’est encore mieux que les propositions qu’ils formulent  soient pris en compte. Car pour eux, ils semblent être  des simples conseillers de  validation, juste pour donner l’onction à l’exécutif sans en être capable d’apporter une contradiction.

Comment comprendre alors qu’un document aussi important comme cette proposition du budget, les conseillers prennent connaissance des documents séance tenante. Ils ne peuvent pas donner un avis réfléchi, conséquence on est là pour les jetons de session. Le vœu est que cette situation puisse changer, et permettre à la communauté d’avoir un budget lui permettant de mener des actions concrètes. Il est question de réduire le nombre de chantiers en arrêt de travaux dans la ville.
 

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