Can 2017. Trophée de la CAN: Douala dans la liesse

Alliance NYOBIA | Cameroon-tribune Vendredi le 24 Février 2017 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le passage de la Coupe d’Afrique des Nations a mobilisé une foule des grands jours dans la ville.

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Dame Coupe, superstar ! Le trophée remporté par les Lions indomptables à Libreville a reçu un accueil des plus chaleureux lors de son passage hier, 23 février 2017, à Douala. Une foule des grands jours, constituée de personnes de tous âges, s’est massée et a su rester dense pratiquement tout au long du trajet emprunté par le cortège.


De fait, le ton a été donné dès l’accueil de la délégation que conduisait le ministre des Sports et de l’Education physique, Bidoung Mkpatt, à Bekoko. Déjà des centaines de personnes, dont certaines juchées en hauteur, s’étaient massées là pour la voir arriver, cette Coupe dorée. Et quand, peu après 11h, elle apparaît enfin aux yeux de tous, brandie par Alphonse Tchami, le Team Manager des Lions indomptables, la fièvre monte de plusieurs degrés. Outre les reporters-photographes venus couvrir l’événement, de très nombreux quidams dégainent leur téléphone portable et mitraillent à tout va. A défaut de pouvoir toucher le trophée. Les forces de maintien de l’ordre auront d’ailleurs fort à faire pour empêcher la vague humaine de déferler sur Alphonse Tchami.


Le cortège finit par s’ébranler pour ce qui est de l’étape de Douala, dans un concert de sirènes, de coups de klaxon et de youyous enthousiastes. Dame Coupe engage alors sa marche vers l’hommage, brillant de tout son éclat sous un soleil généreux.


Généreuses, les populations le sont aussi, avec leurs chants, leurs encouragements, leurs applaudissements. « Cameroun, o bosso ! », crie une femme à Bonabéri. La liesse est totale. Avec des pics néanmoins, des endroits où la population est particulièrement dense. Au carrefour Bonassama pour commencer. Le camion d’animation passe en boucle la chanson de Reniss qui fait fureur, et les fans reprennent en chœur : « Dans la sauce ! Le piment dans la sauce ! ». En l’occurrence, Douala s’est transformée en marmite géante, chauffée à point par la joie allumée dans les cœurs.


Akwa-nord, Bonamoussadi – avec un rond-point Maetur et un marché très animés –, Kotto, Makepè, la Cité des palmiers, etc. ont aussi vibré au passage de la Coupe d’Afrique des Nations. Que dire alors de Ndokoti, Logbaba, Nyalla et autres Ndogpassi ? Partout, la même allégresse, la même ferveur populaire, qui a poussé parfois quelques jeunes à prendre des risques inconsidérés sur la voie publique. Mais au final, plus de peur que de mal. Et plus de joie que tout le reste. La caravane a terminé sa course à la place des fêtes de la Vallée Besseke, où des allocutions ont bouclé cette journée de communion.

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