Cameroun - Communication. Cameroun: 15 ans de prison pour un journaliste en fuite

Challenges Mercredi le 05 Décembre 2012 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Un journaliste camerounais en fuite a été condamné lundi soir à 15 ans de prison ferme alors que deux autres ont écopé de deux ans de prison avec sursis, a appris l'AFP mardi auprès de l'avocat d'un des accusés.

ADS



Simon Hervé Nko'o de l'hedomadaire Bebela "a été condamné à 15 ans de prison ferme" tandis que "Serges Sabouang (directeur du Journal La Nation) et Robert Harris Mintya (du journal Le Devoir) ont écopé chacun de deux ans de prison" avec sursis, a affirmé Me Jean-Marie Nouga, avocat de M. Sabouang.

Selon l'acte d'accusation, les trois étaient poursuivis pour "contrefaçon de signature". Aucun des condamnés n'étaient présent dans la salle lundi soir au moment du verdict, selon Me Nouga.

Les autorités leur reprochaient d'avoir imité la signature du secrétaire général à la présidence, Laurent Esso, sur un "faux document".

Depuis le déclenchement de l'affaire, M. Nko'o est en fuite. Les deux autres ont participé aux précédentes audiences, niant les faits qui leurs sont imputés, a constaté l'AFP.

Les condamnés et un autre journaliste, Germain Cyril Ngota Ngota (Bibi Ngota), avaient été arrêtés en février 2010. M. Nko'o avait réussi à s'enfuir alors que les trois autres avaient été écroués à la prison Kondengui de Yaoundé. Bibi Ngota est mort en détention le 22 avril 2010. Par la suite, MM. Sabouang et Mintya avaient bénéficié d'une mise en liberté provisoire.

"Leurs avocats ont dénoncé (...) une volonté d'étouffer un scandale concernant l'acquisition par la Société nationale des hydrocarbures (SNH) d'un bateau hôtel dénommé +Rio Del Rey+ et pour laquelle des commissions de l'ordre de 1,4 milliard de francs CFA (2,1 millions d'euros) auraient été versées à certains acteurs (personnalités)", a déploré mardi dans un communiqué le Syndicat national des journal du Cameroun (Snjc).

 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS