Grippe aviaire. Cameroun : 54.000 volailles abattues depuis le 26 mai, suite à l'épidémie de grippe aviaire

APA Mercredi le 27 Juillet 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
54.000 volailles ont été abattues, dénaturées et enfouies dans les fermes depuis le 26 mai dernier au Cameroun, suite à la déclaration d’infection à la grippe aviaire, selon une communication des ministères en charge de l’Elevage et de la Santé publique.

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Dans le même temps, des mesures de décontamination et d’assainissement ont été appliquées dans les foyers concernés ainsi que les marchés, qui font l’objet d’un suivi sanitaire quotidien.

Selon le gouvernement, à ce jour, 474 personnes exposées à l’influenza aviaire H5N1 ont été suivies par les équipes de la Santé publique, «et aucun cas de grippe humaine d’origine aviaire n’a été détecté», alors que «le bilan général fait état d’une situation sous contrôle».

Bien que n’ayant détecté aucun nouveau foyer depuis quelques jours, les pouvoirs publics appellent le public à la plus grande vigilance et à l’observance de la veille sanitaire.

En fin de semaine dernière, le ministère des l’Elevage indiquait que les fermes avicoles de Yaoundé, la capitale du pays par où l’épidémie s’était déclarée, allaient connaître une réouverture progressive dès mi-août prochain, les services vétérinaires s’activant désormais à la décontamination des foyers et au déstockage des fermes avant la délivrance des certificats sanitaires.

Dans le même temps, les autorités compétentes annonçaient des opérations de sélection de quelques points de vente de la ville susceptibles de reprendre la commercialisation du poulet, et ce alors que les élevages devraient demeurer sous vide sanitaire contrôlé dans le souci de s’assurer de la traçabilité des produits entre le couvoir et la ferme, question d’éviter la réapparition de l’épizootie.

Après le grand malaise intervenu depuis mai 2016, suivi de la grogne de la filière avicole, qui a rendu les autorités «entièrement responsables de cette situation», les accusant d’avoir été défaillantes quant à la surveillance de l’épizootie et dont les mesures prises n’ont pas permis de stopper la psychose des consommateurs ou encore la reprise du travail chez les aviculteurs, l’interdiction de vente et de consommation du poulet a été levée sous réserves voici quelques peu dans les régions de l’Ouest et du Sud.

La filière avicole du Cameroun, qui assure 320.000 emplois directs et 250.000 emplois indirects dans le pays, fait état de pertes financières aujourd’hui estimées à plus de 10 milliards FCFA depuis la survenue de l’épidémie de grippe aviaire.

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