Cameroun - Réligion. Cameroun : la presse commente le communiqué du procureur sur la disparition insolite d’un prélat

APA Mercredi le 05 Juillet 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La publication, la veille par le procureur général près de la cour d’appel du Centre, Jean Fils Ntamag, d’un communiqué relatif à la disparition mystérieuse de l’évêque de Bafia (Centre), Jean Marie Benoît Bala, dont le corps a été repêché le 2 juin dernier des eaux du fleuve Sanaga après 3 jours de disparition, a suscité moult commentaires dans les journaux camerounais parus mercredi.

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Cameroon Tribune, le quotidien à capitaux publics, reprenant à son compte les affirmations du magistrat et sur quatre colonnes à la Une, relaie «l’hypothèse d’une mort par noyade», précisant par ailleurs que le corps a été remis à l’Eglise catholique pour inhumation.

 

Bien des curiosités se dégagent pourtant du communiqué du procureur Jean Fils Ntamag qui, selon Mutations, «vient contredire les déclarations de la Conférence épiscopale du Cameroun sur le décès de l’évêque de Bafia».

 

Pour le sociologue Claude Abe, cité par la publication, cette sortie du magistrat «ne visait qu’à toucher l’opinion pour la préparer à la mascarade» : Sinon, comment comprendre l’opportunité de cette communication  en ce moment pour une enquête qu’il dit encore en cours ?»

 

La justice contredit donc l’Eglise catholique, constate également Le Quotidien de l’Economie, non sans s’étonner à son tour de l’opportunité de cette même communication, au moment où le clergé «attend une enquête pour un crime commis par des tiers».

 

«La justice contrarie l’Eglise catholique», renchérit La Nouvelle Expression qui voit, à travers le communiqué du procureur, une confirmation de la thèse du suicide, «une sortie qui ne manquera pas de nourrir la controverse».

 

La communication du magistrat, confirme InfoMatin, est de celles qui risque davantage de tendre les relations entre le régime de Yaoundé et l’épiscopat, ce dernier ayant, le 13 juin dernier, affirmé que Mgr Bala «ne s’est pas suicidé ; il a été brutalement assassiné».

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