Cameroun - Réligion. Eglise évangélique du Cameroun: mobilisation générale pour la paix

Jeanine FANKAM | Cameroon-tribune Lundi le 25 Septembre 2017 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Des cultes célébrés dimanche dernier dans les régions synodales du Cameroun pour ramener la sérénité.

ADS


Jeûne et prière. C’est dans cette posture que les fidèles de l’Eglise évangélique du Cameroun (EEC), du triangle national se sont adressés à Dieu pour implorer la fin de la tempête qui secoue la barque depuis avril dernier. Du 10 au 17 septembre, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, c’était l’élévation des cœurs, l’humilité, la repentance pour implorer la paix. Dimanche dernier, dans tous les chefs-lieux des régions synodales du Cameroun, un culte de clôture s’est célébré. « Pourquoi enseignons nous à aimer et à dire la vérité, mais demeurons-nous dans les intrigues, le mensonge, la ruse » ? L’interrogation du pasteur Ebénézer Gnignikoua dans sa liturgie d’entrée a résonné comme une invitation à retourner aux valeurs et à l’orthodoxie de l’Eglise, plutôt que de maintenir l’EEC dans la furie.


Philippe Nguété, le prédicateur du jour au siège de la région synodale Centre et Sud I, s’est référé à l’Ancien testament. Les enfants d’Israël avaient péché et avaient couru en Egypte pour avoir l’aide du Pharaon. Ils avaient misé sur la protection humaine et non le secours divin et dès le premier verset du texte de prédication, Dieu les met en garde : « Malheur, aux enfants rebelles qui prennent des résolutions sans moi. Qui font des alliances sans ma volonté». Et de conclure que le secours de l’Egypte n’est que vanité.


La semaine de prière avait pour but de reconnaître Dieu comme l’abri sûr, quelle que soit la violence des flots. « Que vient faire la haine à l’Eglise ? D’où vient la guerre au milieu des disciples du prince de paix ? », s’est offusqué Philippe Nguété, avant d’exhorter : « Faire des prières et non des calculs ». Le culte de dimanche dernier était associé à une manifestation pacifique traduite dans certaines régions synodales par des marches, dans d’autres par des rassemblements à l’extérieur du temple avec des fidèles psalmodiant avec vigueur des cantiques et des bergers tenant des pancartes où on pouvait lire : « Nous disons non aux mains invisibles connues, tapies dans l’ombre pour déstabiliser notre Eglise ».
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS