Iran. Iran: les sanctions occidentales sans incidence sur le secteur pétrolier

Ria Novosti Mercredi le 20 Février 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le durcissement des sanctions occidentales contre le secteur énergétique iranien n'a pas entravé le développement de l'industrie pétrolière du pays, a annoncé mercredi le ministre iranien du Pétrole Rostam Qassemi cité par l'agence FARS.

ADS


"Des pays étrangers étaient persuadés que l'Iran ne tiendrait pas plusieurs mois dans ces conditions, mais les travailleurs de l'industrie pétrolière ont montré que les problèmes pouvaient être surmontés", a indiqué le ministre, soulignant que "le pays avait réuni d'excellentes conditions pour réaliser ses projets énergétiques".

Evoquant la production d'essence, M. Qassemi a fait savoir que la République islamique lancerait les exportations de ce carburant d'ici la fin de la prochaine année iranienne, c'est-à-dire d'ici le 20 mars 2014. Il a également précisé que la mise en service de la raffinerie Persian Gulf Star permettrait d'augmenter la production d'essence de qualité supérieure de 12 millions de litres par jour.

Téhéran envisage d'augmenter considérablement sa production d'hydrocarbures malgré l'embargo européen frappant le secteur pétrolier iranien. Cet embargo a été décrété par l'Union européenne en juillet 2012 en vue de contraindre le pays à abandonner son programme nucléaire. Selon les statistiques, avant les sanctions européennes, les livraisons de pétrole iranien vers l'UE constituaient près de 18% de l'ensemble des exportations pétrolières de la République islamique.

Les Etats-Unis et d'autres pays reprochent à l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert du programme nucléaire qu'il prétend réaliser à des fins pacifiques.

En 2012, les six médiateurs internationaux sur le dossier nucléaire iranien (Russie, Etats-Unis, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) ont tenu trois rounds de négociations à Téhéran, sans parvenir à un compromis.

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS