Syrie. L'opposition syrienne rejette l'initiative de paix d'Assad

Ria Novosti Lundi le 07 Janvier 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Coalition nationale syrienne (opposition) a rejeté dimanche la proposition de règlement pacifique formulée par le président de Syrie Bachar el-Assad au cours de son discours à la nation, rapportent les agences occidentales.

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"La proposition d'Assad montre qu'il veut court-circuiter une résolution du conflit susceptible d'être obtenue au cours de futures négociations entre la Russie et les Etats-Unis avec la participation de (l'émissaire de l'Onu, ndlr) Brahimi, raison pour laquelle l'opposition ne l'accepte pas, si Assad et son régime ne quittent pas le pouvoir", a annoncé le représentant de l'opposition syrienne Walid Bunni.

Au cours de sa première intervention publique depuis sept mois, Bachar el-Assad a dit souhaiter une résolution politique de la crise, et déploré l'absence de partenaires à ces fins. Le chef de l'Etat a dans le même temps qualifié l'opposition de "marionnette créée par l'occident", et dénoncé les tentatives de provoquer une "partition de la Syrie".

M. Assad a proposé un plan de règlement par étapes de la crise, comprenant la formation d'un nouveau gouvernement, une amnistie générale et la tenue d'une conférence sur le dialogue national, à condition que les pays étrangers cessent de financer les groupes d'opposition armée.

La Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution syrienne a été créée à Doha (Qatar) le 11 novembre dernier. Réuni mercredi 12 décembre à Marrakech (Maroc), le groupe des "Amis de la Syrie" a reconnu cette nouvelle Coalition comme seule représentante légitime du peuple syrien.

Depuis mars 2011, la Syrie est en proie à un conflit entre les troupes gouvernementales et les groupes armés de l'opposition. Les affrontements ont déjà fait plus de 60.000 morts. Les autorités syriennes affirment faire face à des combattants bien armés et soutenus par les pays occidentaux et par certains Etats arabes.

Les puissances occidentales appellent au départ du président Assad en vue de la formation d'un gouvernement d'unité nationale, tandis que la Russie insiste pour que la décision doit être adoptée par le peuple syrien.


Syrie: Assad propose un plan de règlement par étapes

Intervenant en public pour la première fois depuis sept mois, le président syrien Bachar el-Assad a proposé un plan de règlement par étapes de la crise, comprenant la formation d'un nouveau gouvernement, une amnistie générale et la tenue d'une conférence sur le dialogue national.

"La première étape de sortie de la crise doit être l'engagement des Etats étrangers de cesser de fournir une aide financière aux terroristes. Dans un deuxième temps, on convoquera une conférence gouvernementale sur le dialogue national. Troisièmement, la création d'un nouveau gouvernement et une amnistie générale", a déclaré M. Assad, réalisant un discours à la nation consacré au conflit que traverse le pays depuis 21 mois.
 


Syrie: la guerre menée par des extrémistes soutenus depuis l'étranger (Assad)



Le peuple de Syrie est en proie à des extrémistes proches d'Al-Qaïda, qui mènent des actions armées avec le soutien de pays étrangers, a déclaré le président syrien Bachar el-Assad dans un discours à la nation prononcé dimanche.

Au début de son allocution très applaudie, tenue dans un opéra de Damas et transmise par de nombreuses chaînes télévisées, le président a déclaré qu'il "déplorait la situation dans le pays, qui provoque des morts et de nombreux réfugiés".

Selon lui, la Syrie est le théâtre d'un conflit entre le peuple et des bandits armés, qui tuent les civils et détruisent les écoles et les infrastructures.

"Ce n'est pas un conflit entre le pouvoir et l'opposition, mais entre la nation et ses ennemis, les ennemis de Dieu, qui finiront en enfer", a ajouté le président syrien.

M. Assad a souligné que la lutte contre le pouvoir état menée par des extrémistes et des salafistes, qui répandent la terreur dans le pays. "Ces terroristes défendent les idées d'Al-Qaïda", a-t-il ajouté.

Selon lui, de nombreux insurgés ne sont pas de nationalité syrienne, et sont soutenus par différents pays étrangers.

Depuis mars 2011, la Syrie est en proie à un conflit entre les troupes gouvernementales et les groupes armés de l'opposition. Les affrontements ont déjà fait plus de 60.000 morts. Les autorités syriennes affirment faire face à des combattants bien armés et soutenus par les pays occidentaux et par certains Etats arabes.

Les puissances occidentales appellent au départ du président Assad en vue de la formation d'un gouvernement d'unité nationale, tandis que la Russie insiste pour que la décision soit adoptée par le peuple syrien.



Syrie: le plan d'Assad est "déconnecté de la réalité" (Washington)



Washington a qualifié de "déconnecté de la réalité" le plan de règlement de la situation en Syrie proposé dimanche par le président syrien Bachar el-Assad, et a de nouveau appelé le président Assad à démissionner.

"Le discours prononcé dimanche par Bachar el-Assad est une nouvelle tentative du régime pour s'accrocher au pouvoir, il ne contribue point à la réalisation de la mission du peuple syrien de lancer des réformes politiques dans le pays. Son initiative est déconnectée de la réalité, elle sape les efforts du médiateur spécial de l'ONU et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi et aura pour seul résultat la poursuite de la répression sanglante du peuple syrien", a indiqué la porte-parole du Département d'Etat américain Victoria Nuland dans un communiqué.

"Assad a perdu toute légitimité et doit partir afin de permettre un règlement politique de la situation et une transition démocratique répondant aux intérêts du peuple syrien", a ajouté Mme Nuland.

Intervenant dimanche en public pour la première fois depuis sept mois, le président syrien Bachar el-Assad a proposé un plan de règlement par étapes de la crise que traverse le pays depuis 21 mois. Le plan prévoit notamment l'engagement des Etats étrangers de cesser de fournir une aide financière aux terroristes, la formation d'un nouveau gouvernement, l'adoption d'une nouvelle constitution et une amnistie générale.


Syrie: l'Iran soutient le plan d'Assad


Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali Akbar Salehi a exprimé lundi son soutien au plan de règlement de la situation en Syrie proposé dimanche par le président Bachar el-Assad, rapporte la chaîne de télévision Press TV.

"L'Iran, qui s'en tient à sa position et souhaite que la crise syrienne soit réglée par les moyens politiques, appuie le plan universel de règlement du conflit en Syrie proposé par le président Bachar el-Assad", a déclaré le ministre Salehi.

Intervenant dimanche en public pour la première fois depuis sept mois, le président syrien Bachar el-Assad a proposé un plan de règlement par étapes de la crise que traverse le pays depuis 21 mois. Le plan prévoit notamment l'engagement des Etats étrangers de cesser de fournir une aide financière aux terroristes, la formation d'un nouveau gouvernement, l'adoption d'une nouvelle constitution et une amnistie générale.

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