Cameroun - Economie. SUD,BIP : le Sud est à 24% d’exécution

Jacques Pierre SEH | Cameroun24.net Dimanche le 24 Juillet 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - C’est ce qui ressort de la première session du comité régional de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public tenue le 20 juillet dernier dans la salle de conférences de la Cnps à Ebolowa sous la conduite de son président, le député Jean Jacques Zam.

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Selon le député Jean Jacques Zam le taux actuel réconforte le comité de suivi. Contrairement aux années antérieures à la même période, pour cette année  il y a eu dix points de gagnés. Ce résultat promoteur émane des mesures prises par le gouvernement, mesures qui consistent en la création des cadres de concertation autour des autorités administratives à l’instar du gouverneur et des préfets. Aujourd’hui, la mayonnaise semble avoir pris, il est alors question de poursuivre l’action dans le bon sens s’agissant des investissements publics dans l’ensemble de la région du Sud. Pour être complet, il question que tous les acteurs puissent pleinement jouer leurs rôles, notamment les collectivités  territoriales décentralisées. Pour les maires qui continuent à trainer les pattes, s’agissant de leur efficacité et de leur efficience sur la gestion des ressources transférées. A la faveur de certaines recommandations prises ces collectivités vont rapidement se mettre à niveau pour qu’au 30 novembre prochain que le taux d’exécution soit le plus  meilleur possible. Pour Ferdinand Eyizo’o délégué régional Minepat, plus de 8 milliards de FCFA de l’enveloppe destinée à la région du Sud devront financer environ 516 projets qui doivent apporter une amélioration des conditions de vie des populations. Ajouter  à cela les projets ponctuels et ceux  gérés par les partenaires comme le Pndp etc… Avec le budget d’investissement public, il est question d’apporter le développement dans les localités. Les efforts sont faits à ce que le taux d’exécution physique s’améliore pour entrainer un impact dans la vie des populations au quotidien. Pour garder le cap de l’amélioration, il est question de remontée à temps les informations indispensables au processus du Bip. D’améliorer des lenteurs au niveau des différentes commissions internes dans les communes. Ce sont ces étranglements qui réussissent à plomber l’exécution physique  de  certains projets à phase. Le comité devra également prendre certaines résolutions fortes en vue d’améliorer le taux d’exécution du Bip dans les jours avenirs. Tout ceci ne peut se faire sans la promotion des principes de transparence tout au long de la chaîne d’exécution des marchés publics. Pour Daniel Elom Nna coordinateur du centre d’appui aux initiatives paysannes d’Ebolowa (Caipe) membre du comité de suivi de ce Bip, la maturation des projets doit être une clé maîtresse pour l’évolution du Bip. Il est également question  que les banques qui délivrent les documents fantaisistes, puissent être responsabilisées  dans la défaillance financière de leurs clients dans l’exécution de leurs marchés. D’où la nécessité d’authentification de ces documents de manière à engager entièrement ces  banques. Pour le comité, des difficultés perdurent encore en matière de  la contractualisation, du fonctionnement des commissions de passation de marchés, de la remontée des données et du suivi de l’exécution des projets. Il est observé des délégations de crédits même après le délai fixé dans la circulaire portant sur  exécution du budget. Qu’un arbitrage  conséquent soit effectif lors des conférences budgétaires co-présidées par le Minepat et le Minfi. Aussi que le Minfi dans les meilleurs délais mette à la disposition de ses représentants locaux les fiches d’accréditations afin de rendre exécutoire le budget. Nous pensons que mis en action ces résolutions, on peut voir bouger les lignes dans l’exécution du Bip pour que certains  projets  puissent être sauvés de la forclusion. L’augmentation du taux d’exécution dépendra de l’applicabilité de ces dispositions auxquelles il faudra adjoindre les moyens financiers pour le suivi sur le terrain.                     

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