En remettant des chèques d’une valeur de 920 millions environ aux GIC récemment à Buea, le coordonateur national de l’ACEFA Dr. Bouba Moumini a invité ces bénéficiaires à passer immédiatement à l’action.

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C’est la salle des conférences de la délégation régionale de la fonction publique de Buea qui a accueilli récemment les représentants des groupes de planteurs venus des départements de la Mémé et du Fako, à la faveur de la sixième cérémonie de remise des chèques aux groupes d’initiatives communes (GIC) et autres groupes de planteurs par le programme national d’amélioration de la compétitivité dans le secteur agropastoral (ACEFA), en présence des délégués régionaux du Minader et du Minepia. Une occasion qui a permis au coordonnateur national de ce programme Dr. Bouba Moumini de faire le point sur l’apport à la région du Sud-Ouest depuis son lancement. Il en ressortira donc que rendu à cette sixième édition, une enveloppe estimée à plus d’un milliard de francs CFA a déjà été injectée dans cette région pour les groupes des six régions respectives.

Cependant, il rapportera que l’attitude de certains groupe à passer le temps à contempler les chèques qui leur sont remis à constitué pendant longtemps une pesanteur à la réalisation de ces projets ; raison pour laquelle il martèlera à ces bénéficiaires : «vous devez immédiatement aller déposer ces chèques dans vos banques pour que l’argent soit disponible à partir de la semaine prochaine pour l’exécution des projets retenus.» Sur la démarche à suivre, Bouba Moumini indiquera que «cet argent est leur première tranche qu’ils vont ajouter à leurs apports personnels pour lancer la réalisation de leur projet qui a été retenu.» Sur le but de ce financement, le coordonateur indiquera qu’il vise à accroitre la production dans le secteur agropastoral. «C’est un investissement, et ces bénéficiaires doivent bien en faire une utilisation judicieuse.»

Sur le choix des bénéficiaires ainsi que des projets à financer, le coordonateur régional pour le Sud – ouest indiquera que «La sélection se fait sur la base d’un document qui est produit par le groupe. Il y a le document du projet en lui-même, l’ancienneté du groupe, et la rentabilité du projet», avant de faire valoir qu’ «en ce qui concerne les résultats, l’impact se fait déjà ressentir sur les bénéficiaires. Si l’on ne prend que l’exemple des porcheries, beaucoup sont déjà occupées, les ventes sont déjà en train de se faire, et beaucoup de bandes ont déjà été sorties en ce qui concerne par exemple les poulets…. ».


 

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