Présidentielle 2011. Une coalition de candidats pour l’annulation de la présidentiellle

Josiane R. MATIA | Cameroon-Tribune Mardi le 18 Octobre 2011 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dans la « déclaration de Yaoundé », sept présidents de partis politiques réfutent les résultats de l’élection du 9 octobre avant même leur publication.

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L’évènement aura drainé une foule impressionnante d’hommes de médias, de militants et même de curieux au siège de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) à Yaoundé. Tout le monde était curieux de voir les leaders des principaux partis de l’opposition camerounaise, candidats à la présidentielle du 9 octobre dernier, réunis à la même table. John Fru Ndi (SDF), Ndam Njoya (UDC), Bernard Muna (AFP), Edith Kah Walla (CPP), Jean de Dieu Momo (PADDEC), Albert Dzongang (la Dynamique) et Paul Ayah Abine (PAP) étaient, en effet, face à la presse lundi pour livrer la « déclaration de Yaoundé », résultat d’une rencontre préalable qui s’est déroulée samedi dernier.


Dans cette déclaration, ces leaders affirment que la dernière élection a été entachée d’irrégularités, Elections Cameroon, « organe non indépendant », selon eux, a été incapable d’organiser des élections transparentes et libres. Les signataires dénoncent également « la partialité des médias, notamment publics » et l’usage des moyens de l’Etat au service d’un candidat. Toutes choses qui les amènent à rejeter tout résultat du Conseil constitutionnel car « il n’y a pas eu d’élection le 9 octobre ». La coalition demande l’annulation de l’élection et entend manifester dans le cas où un candidat est déclaré vainqueur de la présidentielle, car « illégitime ».

Pourquoi une coalition après l’élection ? À cette question d’un journaliste, les réponses resteront floues : « On ne peut pas revenir sur le passé », « On ne doit plus être à se poser ce genre de questions ». Pourquoi ne pas attendre la décision de la Cour suprême après l’examen des recours ? Plusieurs explications : « Il n’y a pas eu élection le 9 octobre pour nous » «Nous ne doutons pas de ce qui va être dit là-bas, nous prenons les devants ». Dans tous les cas, les signataires de la déclaration de Yaoundé se sont dits prêts à user de tous les moyens pour faire entendre leurs voix. Quant à ce qu’ils entendent par là, personne n’en saura rien. « Mais quelque chose se prépare », lancera l’un des candidats assis à la table.

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