Cameroun - Transports Les Syndicats de Transports lèvent le mot d'ordre de grève du 19 octobre
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de cmeroun24, les leaders syndicaux affirment avoir trouvé un accord avec le gouvernement.
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La grève des transports projetée par les syndicats pour le 19 octobre 2023 sur l(étendue du territoire camerounais n'aura plus lieu.
En effet, les dirigeants des différents syndicats de transports qui avaient démarré des pourparlers avec le ministre de l'Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, ont décidé de lever leur mot d'ordre de grève après avoir obtenu des promesses que leurs doléances seront portées à l'attention du Chef de l'Etat :
«Suite au refus persistant des pouvoirs publics d'ouvrir des négociations en vue de trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les travailleurs des transports routiers depuis bientôt cinq ans, le Confédération Générale des Syndicats du Cameroun et des Syndicats de transport routier ont unanimement décidé de lancer le 05 octobre dernier, un mot d'ordre de grève générale et illimitée à compter du 19 octobre 2023 sur l'étendue du territoire national.
Le Ministre de l'Administration Territoriale préoccupé par les conséquences de cette grève sur le climat social et le maintien de l'ordre, a bien voulu convier les leaders syndicaux, auteurs du préavis de grève, à une série de concertations dans ses services en vue de les écouter et de rendre compte au Chef de l'Etat.
A l'issue des réunions qui se sont tenues les 13, 14 et 15 octobre 2023 au Ministère de l'Administration Territoriale, nous, leaders syndicaux et responsables de transporteurs routiers, avons accepté la suggestion du Ministre de l'Administration Territoriale de retenir prioritairement six (06) revendications sur les 17 contenues dans le mémorandum adressé au Gouvernement. Quant aux onze (11) autres points de nos revendications, ils seront examinés progressivement par les administrations concernées.», lit-on dans le communiqué signé par l'ensemble des syndicalistes grévistes.
Après la menace des grévistes, le gouvernement camerounais qui a encore en mémoire la grève initiée par les transporteurs en février 2008, qui avait débouché sur une série de gigantesques manifestations qui ont failli éclabousser le régime, n'a voulu prendre aucun risque.
Didier Cebas K.
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