Cameroun - Communication Télécommunications et rentrée parlementaire à la une des journaux camerounais
Le limogeage, la veille par décret présidentiel du directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun, Jean Louis Beh Mengue, mais aussi la prise de parole, le même jour, des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, à l’occasion de l’ouverture de la 2ème session du Parlement, ont retenu l’attention des journaux camerounais parus vendredi.
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«Un nouveau DG à l’ART» ; «Beh Mengue éjecté» ; «Paul Biya limoge Jean Louis Beh Mengue» ; «Beh Mengue n’est plus DG de l’ART », «Beh Mengue en route pour la prison», titrent respectivement Le Jour, Émergence, Le Quotidien de l’Économie (LQE), Mutations et InfoMatin.
Guère étonnés par ce «coup de pied dans le derrière», les deux premières publications citées rappellent la longévité aux affaires du partant, soit 18 ans émaillés d’inertie et de turpitudes.
On ne regrettera pas beaucoup Jean Louis Beh Mengue, renchérit LQE, tellement son règne aura été une longue litanie de scandales de gestion en tout genre, que Mutations s’emploie à énumérer.
Encore plus en verve, InfoMatin voit déjà l’homme derrière les barreaux, rattrapé par «une gestion calamiteuse» de l’organe dont il avait la charge.
Sous le titre «Unité nationale : le Parlement ne transige pas», le quotidien à capitaux publics, Cameroon Tribune, relayant les discours des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, à l’occasion de l’ouverture la veille de la 2ème session annuelle des deux Chambres, indique que les président des deux institutions, Cavaye Yeguie Djibril et Marcel Niat Njifendji, se sont félicités de l’attitude affichée par les Camerounais de vivre ensemble.
Dans la même veine, ces personnalités ont salué les mesures prises par le président Biya en vue d’apporter des solutions aux préoccupations de ses compatriotes, particulièrement ceux des régions anglophones dont certains, depuis octobre dernier, manifestent des velléités de fédéralisme, voire de sécessionnisme.
Pour La Nouvelle Expression, les discours des deux hommes sont en réalité un procès fait aux partis politiques ayant appelé au boycott marquant, le 20 mai dernier, les 45 ans de l’Unité nationale.
Cavaye Yeguie Djibril et Marcel Niat Njifendji se sont ainsi «acharnés à vilipender le Front social démocratique (SDF) et le Parti du peuple camerounais (CPP), alors que le fonctionnement du Parlement lui-même pose de réels problèmes décriés par l’opposition».
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