Coup de tonnerre dans la campagne présidentielle camerounaise. Un collectif de Sages du Grand Nord, dont des noms très influents, adresse une lettre ouverte à Issa Tchiroma Bakary. Le message est sans équivoque : pour éviter la « catastrophe » et la réélection de Paul Biya, le président national du FSNC doit immédiatement se retirer de la course au profit de Bello Bouba Maigari. La missive, mêlant exhortation et avertissement sévère, jette un pavé dans la mare de l'opposition à moins de deux mois du scrutin.

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La bataille pour l'unité de l'opposition dans le Grand Nord vient de connaître un tournant décisif. Une lettre signée par des personnalités de poids comme François Hélé, Mahamat Adoum, Oumarou Vamoulke et bien d'autres, certains préférant garder l'anonymat, tombe comme un verdict. Adressée à Issa Tchiroma, elle ne laisse place à aucune ambiguïté : l'heure n'est plus à la discussion, mais à la décision.

Les Sages estiment que la candidature unique entre Tchiroma et Bello Bouba Maigari est une nécessité impérieuse pour vaincre le régime en place. Et leur choix est tranché : c'est à Issa Tchiroma de faire le sacrifice. Ils invoquent des raisons « évidentes et objectives » : l'expérience gouvernementale supérieure de Bello Bouba, son ancrage national plus solide, sa modération, et le fait qu'il ait été choisi par le passé, y compris par Tchiroma lui-même, pour diriger l'UNDP.

Un réquisitoire sans concession et une menace voilée

La lettre se fait particulièrement cinglante envers l'entourage actuel d'Issa Tchiroma. Les Sages pointent du doigt Anicet Ekane et Djeukam Tchameni, artisans de sa candidature « consensuelle », les qualifiant de manipulateurs sans légitimité électorale. « Elles veulent tout simplement t'utiliser comme une marionnette, te manipuler à leur guise et faire de toi leur prisonnier », peut-on lire, dans un passage qui révèle les profonds clivages stratégiques au sein de l'opposition.

L'avertissement qui suit est lourd de conséquences. Les Sages listent les « conséquences désastreuses » d'un refus de Tchiroma :

•     La fragmentation des voix et la réélection assurée de Paul Biya.
•     La privation d'alternance pour le Cameroun.
•     Des poursuites judiciaires qui pourraient « conduire, non pas au Palais de l'unité mais plutôt en prison » pour Issa Tchiroma lui-même.

Le ton monte d'un cran avec une mise en garde à la fois personnelle et historique : « Si ce scenario catastrophe se produit, vous en serez, tous deux, responsables. Vous serez à jamais bannis de nos cœurs et honnis pour TOUJOURS. »

La balle dans le camp de Tchiroma

En conclusion, les Sages enjoignent Tchiroma de construire l'unité non pas dans des plateformes comme l'UPC, mais directement avec les candidats retenus, à commencer par Bello Bouba. Ils l'appellent à « entrer dans l'histoire par la grande porte » en cédant sa place. La méditation sur deux sagesses africaines – sur la gourmandise qui fait tout perdre et la clairvoyance des anciens – clôt cette missive qui place Issa Tchiroma au pied du mur. Sa réponse, ou son silence, sera analysée comme le premier acte de la dernière ligne droite avant la présidentielle.

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Cameroon 2025 Election: Northern Elders Issue Ultimatum to Issa Tchiroma – "Withdraw for Bello Bouba or Face Biya's Re-election"

A political bombshell has hit the Cameroonian presidential campaign. A collective of influential Northern Elders has published an open letter to Issa Tchiroma Bakary. The message is unequivocal: to avoid "catastrophe" and Paul Biya's re-election, the FSNC national president must immediately withdraw his candidacy in favor of Bello Bouba Maigari. The letter, mixing exhortation and severe warning, disrupts the opposition's strategy less than two months before the poll.

The battle for opposition unity in the Far North has taken a decisive turn. A letter signed by heavyweight figures such as François Hélé, Mahamat Adoum, Oumarou Vamoulke, and many others—some preferring anonymity—lands like a verdict. Addressed to Issa Tchiroma, it leaves no room for ambiguity: the time for discussion is over, it's time for a decision.

The Elders believe a single candidacy between Tchiroma and Bello Bouba Maigari is an absolute necessity to defeat the incumbent regime. And their choice is clear: Issa Tchiroma must make the sacrifice. They invoke "obvious and objective" reasons: Bello Bouba's superior government experience, his stronger national foothold, his moderation, and the fact that he was chosen in the past, including by Tchiroma himself, to lead the UNDP.

A Scathing Indictment and a Veiled Threat

The letter is particularly cutting regarding Issa Tchiroma's current inner circle. The Elders single out Anicet Ekane and Djeukam Tchameni, architects of his "consensual" candidacy, labeling them as manipulators without electoral legitimacy. "They simply want to use you as a puppet, manipulate you at will, and make you their prisoner," the letter states, revealing deep strategic divides within the opposition.

The subsequent warning carries heavy consequences. The Elders list the "disastrous consequences" of a refusal by Tchiroma:

•     The fragmentation of votes and the assured re-election of Paul Biya.
•     The deprivation of political alternation for Cameroon.
•     Judicial proceedings that could "lead you, not to the Unity Palace but rather to prison."

The tone intensifies with a personal and historical warning: "If this catastrophic scenario occurs, you will both be responsible. You will be forever banished from our hearts and scorned FOREVER."

The Ball is in Tchiroma's Court

In conclusion, the Elders urge Tchiroma to build unity not within platforms like the UPC, but directly with the approved candidates, starting with Bello Bouba. They call on him to "enter history through the main door" by stepping aside. The mediation on two African proverbs—on greed leading to loss and the foresight of elders—concludes this missive that places Issa Tchiroma in a tight corner. His response, or lack thereof, will be analyzed as the first act of the final stretch before the presidential election.

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Moussa Nassourou

 

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