L’ambassadrice française au Cameroun l’a annoncé hier lors de la célébration de la fête du 14 juillet.

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La fête nationale française s’est déroulée hier 14 juillet. Une  journée de commémoration de la Révolution française et de célébration des valeurs de la République. Alors qu’en France sur les champs Elysée, les forces républicaines françaises ont défilé devant le chef de l’Etat François Hollande. Au Cameroun, l’ambassadrice de France Christine Robichon, a reçu les corps constitués nationaux et le corps diplomatique français affectés au Cameroun. Un moment solennel, empreint de convivialité au cours duquel la diplomate française a rappelé la position de son pays dans la guerre que mène le Cameroun contre la secte terroriste Boko Haram. Un groupe de terroristes  qui « sèment la mort et la terreur pour imposer une vision du monde aux antipodes du respect des personnes, de la tolérance, du pluralisme et de la liberté ». « Qu’ils se revendiquent de Boko Haram ou d’autres funestes organisations, les terroristes mettent en danger notre sécurité et nos valeurs. Notre meilleure arme pour les combattre est la solidarité ».

Ainsi,  Christine Robichon a annoncé hier que « la France va accroître sa contribution à l’assistance aux réfugiés de la République centrafricaine et du Nigeria, généreusement accueillis par le Cameroun et aux déplacés camerounais chassés de leurs terres par la violence de Boko Haram ». Dans ce registre, au premier  semestre 2015, la France avait accordé une contribution de 293,5 millions de Fcfa au Haut-commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (Hcr). Au mois de mai dernier, elle a accordé au Comité international de la Croix-Rouge (Cicr) dans la région du Lac Tchad une  contribution de 25,8 milliards Fcfa pour assister les populations déplacées  et aux refugiés dans le grand Nord. En début d’année 2015, la France a donné 262 millions de Fcfa au Programme Alimentaire Mondial (Pam) pour des activités de traitement de la malnutrition en faveur des populations vulnérables dans les régions du Nord et de l’Extrême Nord.

Au Cameroun, le nombre de refugiés va grandissant au fil des mois du fait des exactions répétées des membres de la secte obscurantiste Boko Haram. On compte actuellement plus de 350 000 refugiés et plus de 40 000 déplacés internes, selon les chiffres au mois de mai du  haut commissariat au Nations Unies pour les refugiés(Hcr) et le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation(Minatd). Mais les ressortissants nigérians et centrafricains tiennent le haut du pavé. Ils sont plus de 332000 refugiés, soit plus du 2/3 de l’ensemble refugiés vivant sur notre territoire nationale. Alors on dénombre 54,6 milles refugiés nigérians, donc 52000 dans l’Extrême-Nord, 1900 dans l’Adamaoua et 700 dans le Nord-Ouest.  Pour les Centrafricains, ils sont 277500 refugiés dont la plupart d’entre eux sont installés dans au moins 314 sites et villages, dispersés dans les régions de l’Est et de l’Adamaoua.

 

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