Cameroun - Culture. Cameroun - Canal 2'Or: Chantal Biya pleure Françoise Foning

Christian TCHAPMI | Le Messager Lundi le 02 Mars 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Invitée de marque pour l'Acte 10 des Canal d'Or, la première dame du Cameroun a également reçu un Prix du meilleur mécène pour son engagement sans cesse croisant dans la lutte contre les inégalités sociales, le Sida et les souffrances.

ADS

 

 

«Chantoux» a pleuré. C'était plus fort qu'elle. Et elle n'a pas résisté à la vague d'émotion qui l'a traversée lorsque la vidéo sur les séquences de la vie de Françoise Foning a été diffusée, 30 minutes après le début de la cérémonie. Ce petit reportage de six minutes, garni de clichés montrant la silhouette imposante de la défunte maire de Douala 5e, de son vivant, dans certains de ces innombrables événements pendant lesquels elle réussissait toujours à ravir la vedette aux véritables «stars». N'était-elle pas elle-même une star? Son charisme, sa bravoure, son militantisme à toutes épreuves avaient fini par faire de l'ancienne présidente des femmes d'affaires du monde, une amazone, une bête politique comme on n'en trouve pas si souvent dans les rangs de la gent féminine. Et ces images de Foning devant le pupitre en train de vanter son grand champion Paul Biya ou encore en train d'inviter ses paires et le public de sa circonscription communale et électorale à se joindre au noble combat de la première dame pour les souffrances, n'ont pas laissé indifférente celle qu'elle appelait affectueusement «Mama Chantal Biya ».

 

La charge émotionnelle, la nostalgie et l'écho de la voix puissante que renvoyait le visage pouponné de «Dalida» de son vivant doublé du silence qui s'est emparé du public du Palais des congrès, ont plongé Chantal Biya dans un profond abattement. Et dans le naturel qu'on lui connaît, elle s'est mise à pleurer, extériorisant à travers les larmes qui perlaient sur ses joues, le souvenir d'une amitié qui date. C'est à peine si elle n'a supplié dans son for intérieur, la régie de couper ce reportage qui semblait durer une éternité. C'était peut-être pour la fondatrice des Synergies africaines une occasion de rendre un vibrant hommage à cette femme de poigne, «madame le maire» et membre influent du Cercle des amis du Cameroun (Cerac).

 

Colette Chatué

 

Sa présence remarquée au Palais des congrès samedi dernier c'est aussi l'image de cette amoureuse de la bonne musique, cette inconditionnelle des rythmes du moment. Une femme de l'heure; une «matter sans pression», pour reprendre certains spectateurs qui ovationnaient son côté relax. Cette première dame qui n'a pas hésité de secouer la tête sur «pala pala» lors du passage de Mani Bella ou de fredonner «hein père» de Stanley Enow.

 

Et pour célébrer son œuvre immense dans le jeu sociopolitique et culturel, la first lady a reçu un Prix du meilleur mécène de la part du comité d'organisation des Canal d'Or. Une façon pour Colette Chatué et l'équipe qu'elle pilote, de l'encourager dans ses multiples chantiers à l'instar des Synergies africaines des premières dames du continent noir pour la lutte contre le sida, Le Centre de référence Chantal Biya. Des plateformes mises sur pied pour combattre la pauvreté, la malnutrition, les maladies endémiques, la sous-scolarisation, les violences, le manque de soins de santé primaire, les calamités naturelles et les exclusions de toute nature. Des fléaux dont souffrent au quotidien, le monde et l'Afrique d'aujourd'hui.

 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS