Présidentielle 2025. Cameroun : Le SDF dénonce l'arrestation «arbitraire« de 12 militants à Mundemba, un «acte honteux» pour étouffer la campagne de Joshua Osih

cameroun24.net Jeudi le 02 Octobre 2025 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le parti historique accuse le Sous-préfet et le Commissaire de Sécurité Publique de Mundemba d'être les commanditaires d'une vague de répression, incluant torture et harcèlement, visant à museler l'opposition dans le Ndian.

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 La campagne pour la présidentielle du 12 octobre au Cameroun s'envenime dans la région du Sud-Ouest. Le Front Social Démocrate (SDF) a tiré, ce jour, la sonnette d'alarme dans un communiqué cinglant, dénonçant avec une vigueur rare l'arrestation « arbitraire et illégale » de douze de ses militants à Mundemba, dans le département du Ndian.

Selon le parti dirigé par l'Honorable Joshua Osih, ces militants n'ont commis d'autre crime que d'avoir procédé, « en toute légalité », à l'affichage de posters de campagne de leur candidat. Une activité pourtant normale en période électorale, mais qui leur vaut aujourd'hui une détention au Commissariat de Sécurité Publique de Mundemba, où ils subiraient, selon des sources crédibles du SDF, des actes de torture.

La situation serait encore plus large : une chape de plomb s'abattrait sur le Ndian, où d'autres militants seraient victimes de harcèlement et d'intimidations, certains étant contraints à la clandestinité.

Une répression orchestrée au plus haut niveau ?

Le SDF ne mâche pas ses mots et désigne nommément les présumés responsables de cette escalade répressive. Les arrestations auraient été exécutées « sur instructions directes » du Sous-préfet de Mundemba et du Commissaire de Sécurité Publique de la localité.

Pire, la direction nationale du parti affirme avoir tenté une sortie de crise. Le Secrétaire Général, le Maire Njong Donatus Fonyuy, et le Directeur de Campagne, le Dr. Louis Marie Kakdeu, se sont heurtés à un « mur d'évasion, de déni de responsabilité et de refus manifeste de communication ». Pour le SDF, cette attitude est la preuve d'une « complicité claire dans un plan prémédité » destiné à l'asphyxier dans cette région.

Une paix fragile mise en péril

L'avertissement du parti est sévère. Il voit dans cet « acte honteux d'intimidation politique » une « atteinte grave à la démocratie » et une tentative flagrante de le priver de ses droits dans une élection cruciale.

Le timing de cette répression est également dénoncé comme une provocation. Le SDF souligne qu'elle intervient au moment où « une paix fragile commence à se réinstaller » dans cette région après neuf longues années de conflit. Mettre en péril ce retour progressif au calme par des arrestations illégales relève, pour le parti, « de l'irresponsabilité, de la provocation et de l'inacceptable ».

Face à cette situation, le SDF, par la voix de son Secrétaire National à la Communication Henry Kejang, exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous ses militants. Le parti en appelle solennellement à la communauté nationale et internationale, aux organisations de défense des droits humains et à tous les défenseurs de la justice pour que les responsables de ces abus rendent des comptes.

Le message final est un coup de semonce : « Les yeux de la nation et du monde sont rivés sur le Cameroun. Ceux qui cherchent à étouffer la démocratie seront dévoilés. » Une phrase qui résonne comme un ultimatum dans un climat politique déjà tendu.
 


Cameroon: SDF Denounces "Arbitrary" Arrest of 12 Members in Mundemba, a "Shameful Act" to Stifle Joshua Osih's Campaign

The campaign for Cameroon's October 12 presidential election is turning sour in the Southwest region. The Social Democratic Front (SDF) raised the alarm today in a scathing press release, vehemently denouncing the "arbitrary and illegal arrest" of twelve of its members in Mundemba, Ndian division.

According to the party led by Honorable Joshua Osih, these members committed no other crime than having "legally" put up campaign posters for their candidate. A normal activity during an electoral period, but one that has now earned them detention at the Mundemba Public Security Police Station, where they are allegedly suffering acts of torture, according to credible SDF sources.

The situation appears broader: a wave of repression is reportedly falling upon Ndian, with other members facing harassment and intimidation, some forced into hiding.

Repression Orchestrated at the Highest Level?

The SDF pulls no punches and names the alleged masterminds of this repressive escalation. The arrests are said to have been carried out "on the direct instructions" of the Mundemba Sub-prefect and the local Commissioner of Public Security.

Worse, the party's national leadership claims to have attempted a resolution. Secretary General, Mayor Njong Donatus Fonyuy, and Campaign Director, Dr. Louis Marie Kakdeu, faced a "wall of evasion, denial of responsibility, and a manifest refusal to communicate." For the SDF, this attitude is proof of "clear complicity in a premeditated plan" to stifle the party in this region.

A Fragile Peace Jeopardized

The party's warning is severe. It sees this "shameful act of political intimidation" as a "serious attack on democracy" and a blatant attempt to deprive it of its rights in a crucial election.

The timing of this repression is also denounced as a provocation. The SDF emphasizes that it occurs just as "a fragile peace begins to be restored" in this region after nine long years of conflict. Jeopardizing this gradual return to calm through illegal arrests is, for the party, "irresponsible, provocative, and unacceptable."

Faced with this situation, the SDF, through its National Secretary for Communication Henry Kejang, demands the immediate and unconditional release of all its arrested members. The party solemnly appeals to the national and international community, human rights organizations, and all defenders of justice to hold those responsible for these abuses accountable.

The final message is a final warning: "The eyes of the nation and the world are on Cameroon. Those who seek to stifle democracy will be exposed." A phrase that resonates as an ultimatum in an already tense political climate.
 

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Ange NGO

 

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