Le gouvernement fédéral des États-Unis s’est retrouvé partiellement à l’arrêt depuis le 1er octobre à minuit, miné par l’incapacité des républicains et des démocrates à s’entendre sur les lignes budgétaires. Résultat : un shutdown aux conséquences colossales, aussi bien sur le plan intérieur qu’international.

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Selon un document officiel du département de la Défense, 334.904 civils du Pentagone, soit près de la moitié des effectifs, ont été mis en congé sans solde. Pendant ce temps, plus de 2 millions de militaires resteront mobilisés… sans percevoir de salaire. Le ministère assure maintenir comme priorités la sécurité des frontières, les opérations au Moyen-Orient, la maintenance technique et les projets stratégiques tels que le système antimissile baptisé Dôme doré. Mais toutes les visites diplomatiques jugées "non essentielles", de même que des exercices militaires, sont annulées.

La crise ne touche pas que l’armée. Le département d’État a également annoncé la mise en congé forcé de 10.436 diplomates, soit plus d’un tiers de son personnel. Le chef de la diplomatie, Marco Rubio, dénonce un affaiblissement de la position internationale de Washington.

Sur le plan politique, le président Donald Trump tente de transformer la crise en opportunité. Sur Truth Social, il appelle à profiter de cette suspension pour "se débarrasser du ballast, des gaspillages et des fraudes". Le vice-président James David Vance confirme que la Maison-Blanche veut réduire la taille de l’appareil d’État.

Mais les conséquences économiques s’annoncent désastreuses : selon Politico, la Maison-Blanche prévoit une perte hebdomadaire de 15 milliards de dollars de PIB. Un mois de shutdown pourrait faire grimper le chômage de 43.000 personnes et réduire la consommation des ménages de 30 milliards de dollars.

Dans le même temps, la Maison-Blanche tente de resserrer sa mainmise sur l’éducation supérieure avec un "Traité sur l’excellence académique". Parmi les conditions imposées aux universités pour obtenir des subventions fédérales : gel des frais de scolarité pendant cinq ans, limitation des étudiants étrangers en licence à 15%, et interdiction d’exprimer des opinions politiques au nom de l’établissement.

Sur le front pharmaceutique, le gouvernement avait promis d’appliquer dès le 1er octobre des droits de douane massifs – jusqu’à 100% – sur certains médicaments importés. Mais la mesure est reportée, même si Donald Trump réaffirme sa volonté de forcer les laboratoires à rapatrier leur production aux États-Unis et à baisser drastiquement les prix.

Une chose est sûre : ce shutdown plonge la première puissance mondiale dans une incertitude politique, économique et sociale dont les répercussions se feront sentir bien au-delà des frontières américaines.
 

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Washington Shutdown: Pentagon Frozen, America in Budget Turmoil

The U.S. federal government has entered a partial shutdown since October 1st, midnight, as Republicans and Democrats failed to reach a budget deal. The consequences are dramatic:
 

• 334,904 civilian Pentagon employees furloughed without pay.
• 2 million active-duty soldiers forced to work without salaries.
• The State Department furloughed 10,436 diplomats, weakening U.S. international standing.
• The White House estimates $15 billion in weekly GDP losses if the shutdown drags on.

President Donald Trump calls the crisis an "opportunity" to cut waste and fraud, while Vice President James David Vance insists on downsizing the federal state. But economists warn that prolonged shutdowns will slash household consumption, increase unemployment, and shake investor confidence.

Meanwhile, Washington is pushing universities to sign a new "Academic Excellence Treaty" with strict conditions in exchange for federal funding, and Trump maintains his plan to impose up to 100% tariffs on imported pharmaceuticals, although the measure has been delayed.

The shutdown leaves America in deep political, economic, and diplomatic uncertainty.

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Ekanga Ekanga Fernand 

 

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