Législatives 2013. Cameroun - Municipales: Olivier Bilé saisit la Cour suprême

Prince Nguimbous | Le Jour Mercredi le 24 Juillet 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Président de l'Ufp s’insurge contre l'arrestation de son militant en face du Palais de justice de Yaoundé.

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L'Union pour la fraternité et la prospérité (Ufp) pourrait ne pas être présente lors des élections municipales du 30 septembre prochain dans l'arrondissement de Yaoundé 5ème. Pourtant, le parti du foyisme avait l'intention de concourir dans cette circonscription. Réunis dimanche dernier à Yaoundé, les militants de ce parti politique ont tous dénoncé l'arrestation de leur mandataire qui avait la lourde responsabilité de faire établir certaines pièces pour les candidats du parti.

Selon les dires d'Olivier Bilé, son mandataire (Landry Biwole) a été interpellé le 17 juillet à 12h en face du Palais de justice de Yaoundé et détenu pendant plusieurs heures dans un bureau de la «Police scientifique» à la division régionale de la Police judiciaire pour le Centre. «Notre membre se rendait au Palais de justice pour faire établir les extraits de casiers judiciaires de nos candidats dans l'arrondissement de Yaoundé 5ème. Au moment de son interpellation par un policier de la division régionale de la Police judiciaire pour le Centre, notre mandataire avait entre ses mains 25 actes de naissance de nos candidats. Il a été conduit à la Drpj et le policier en question a dit que notre membre ressemblait à un fabricant de faux actes de naissance. C'est vers 20h qu'il a été finalement libéré», explique Olivier Bile.

Le 18 juillet dernier, une correspondance signée par Jean Calvin Balata, le vice-président de ce parti, a été adressée aux présidents de la Cour suprême et à Elections Cameroon. Dans cette lettre, les militants de l'Ufp expriment leur déception face à ce comportement d'un fonctionnaire de police et appellent l'arbitrage D'Elecam. «C'est parce que notre mandataire a été interpellé que nos candidats n'ont pas reçu des certificats de nationalité ni des extraits de casier judiciaires», ajoute Olivier Bile.

Selon le père du «foyisme», c'est après l'intervention d'un responsable de la délégation générale à la Sûreté nationale que les actes de naissance confisqués ont été restitués. 

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