Affaire Monique Koumate. Déclaration du Président National du RDMC Pierre Mila Assouté.

C.P: Pierre Mila Assouté Lundi le 14 Mars 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Déclaration du Président National du RDMC. Pierre Mila Assouté.

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Suite au  Décès de Madame KOUMATE Monique notre  en couche  et ses jumeaux à l'Hôpital la Quintinie de Douala pour refus par l'hôpital  de la faire mettre au monde.

Nous sommes sous le choc émotionnel de ce drame effroyable.

Mais nous devons rester debout devant l'oppression et ses symboles visibles et invisibles...

Cette situation, une des plus  odieuses de plus et touchant aux vies des plus fragiles,  traduit la déchéance morale de notre société que je décrivais il y a quelques jours dans ma longue communication à  mes compatriotes devant l'incertitude définitivement ouverte au Cameroun.

Je dénonçais  la prise en otage de notre pays et de la vie de chaque citoyen par des irresponsables placés dans les hautes  sphères dirigeantes  de la nation en commençant par le principal d'entre eux...

Je vais prendre le risque de me répéter ici.

 Notre pays est entré dans une zone de péril grave et de l'incertitude totale, telle que nous sommes dans un cycle de macération absolue  des valeurs abominables des Etats  de nature.

Lorsque la vie et la mort deviennent identiques parmi les hommes dans une société disais-je, il revient à la jeunesse, celle dont l'espérance de vie est positive, de rétablir la cité pour sa survie et celle de sa nation.

Elle n a d'autres choix dans ces conditions que de se défendre et défendre sa Patrie...

Nous voici devant un cas d'abomination parmi les humains. Il se passe sous nos yeux à tous  devant ce qui reste d'un établissement hospitalier de notre pays...

Comment est-ce possible ailleurs autrement  que dans un Etat de nature, qu'une femme enceinte, sans recours, fortement fragilisée par les douleurs prénatales et portant en son seing deux bébés, se voit refuser des soins etl 'entrée dans un lieu de soins publics alors qu'elle est jetée en travail d'un taxi devant un hôpital par un conjoint sans un centime ,pour mettre au monde des jumeaux ?

Dans quel autre état que celui de  nature l'on vivrait laisser froidement mourir  étouffés, sans commencement de secours, mère et enfants devant un hôpital?

 Comment peut-on regarder, froid, ailleurs que dans un Etat de nature, sans sursauter de son instinct humain et s 'y interposer, la chirurgie au rasoir,  à même le sol, réalisée par une parente en détresse sur un humain, pire sur une femme enceinte, en danger de mort, face aux souffrances et gémissements de mort de sa soeur, l'agonie  d'une compatriote, d un semblable portant la vie,   sans aucun secours médical devant des médecins!

Mes frères et mes soeurs Camerounais,

Ne blâmons personne. Nous devons avoir honte de nous-mêmes et nous poser de bonnes questions.

Comment un pays remplis de gens aussi intelligents en arrive t-il là?

Si nous continuons à nous rendre complices où nous sommes chacun, de la mise en place des conditions du non Etat et du renforcement de l'Etat de nature, le réveil devant les conséquences de la guerre civile,donc du chaos, sera sans appel.

Oui il faut condamner avec la dernière énergie et sans condition ni   commencement de justifications  possibles cette inhumanité sans nom que nous venons de vivre parmi les être humains de la même espèce.

Sous d'autres cieux on serait venu au secours même d'une chienne en couche ou même d une chèvre que les humains mangent pourtant.

Oui il faudra sanctionner, faire démissionner tout le monde dans la chaîne de l'autorité médicale.

 Oui les coupables doivent se retrouver devant les juges et répondre de leurs actes en prison...

Mes chers compatriotes,

Cette femme et ses jumeaux assassinés, gratuitement, c 'est de cela qu'il s'agit, resteront notre mauvaise conscience malgré toutes les sanctions d'après coup.
Ils resteront par l atrocité de la mort qui frappe le faible innocent, le tocsin de la réalité de l Etat de nature qui grandit et se répand sous le régime politique portant une estampille: Paul BIYA, 84 ans et 33 ans au pouvoir avec des séniles aux commandes.

Il est temps de nous réveiller de  ce long sommeil des morts et de mettre un terme au bal des marioles qui se reproduit sur nos peurs.

Notre responsabilité collective est certaine de participer passifs ou complaisants à cette caravane du carnaval de la Vie et de  Mort banalisées à l'identique.

Les crimes rituels ne renseignent pas sur autre chose. Ils dénotent  de la prospérité de l'Etat de nature chez nous...   

Jusques à quand mes frères et soeurs?
En 2035 à l'émergence messianique annoncée. NON,

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