Cameroun - Agriculture. La campagne cacaoyère ouverte à Ambam

Sorèle GUEBEDIANG | Cameroon Tribune Lundi le 12 Aout 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les producteurs de cacao des grands bassins de production avaient l'esprit tourné vendredi dernier, le temps de la cérémonie de lancement de la campagne cacaoyère 2013-2014 à Ambam dans le département de la Vallée-du-Ntem, région du Sud.

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A cette fête présidée par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana qu’accompagnait son homologue de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Essimi Menye , il a été question pour les différents acteurs de la filière de faire un flash-back sur les aspects positifs et négatifs de la campagne précédente afin de mieux rectifier le tir. A Ambam, par exemple, les difficultés rencontrées par les cacaoculteurs ont été à l’origine de la baisse de la production. Elle est passée de 17 000 tonnes en 2011 à 10 700 tonnes en 2012. D’où la doléance des producteurs : qu’un accent soit mis sur la création des champs semenciers afin de rapprocher les semences des planteurs. Dans le cadre des actions à mener au cours de cette nouvelle campagne, Luc Magloire Mbarga Atangana a prescrit la tolérance zéro en matière d’exigences notamment pour ce qui est des mauvaises pratiques post-récoltes. Au cours de cette campagne, il sera entre autres question de rééduquer les producteurs sur la fermentation. « Le cacao doit être fermenté pendant cinq jours après la récolte. Il faut revenir aux bonnes méthodes traditionnelles qui ont fait leurs preuves », a prescrit le ministre. A cela s’ajoutent les techniques de séchage, parce que dit-il, le marché à l’exportation a mis en place un certain nombre de réglementations en ce qui concerne la teneur en hydrocarbures polycycliques aromatiques (la teneur en goudron) aux fins de protéger la santé des consommateurs. « Il faut cesser le séchage du cacao sur le goudron pour qu’il soit vendu à l’extérieur ou consommé au Cameroun. Car la santé vaut pour tout le monde », a-t-il précisé. Pour encourager les producteurs, la 2e édition de Festicacao se tiendra du 28 au 30 novembre prochain. Concernant l’aspect qualité, le directeur de l’Office national du cacao et du café (Oncc), Michael Ndoping, a promis que les laboratoires de son institution vont veiller au contrôle des fèves.

A cette occasion, le ministre n’a pas épargné la valorisation locale dans la mesure où l’objectif du Cameroun à l’horizon 2020 est de produire 600 000 t et de transformer la moitié localement. « Nous avons de nouvelles unités dont l’une est marocaine. Déjà installée, elle a commencé à travailler. Il y a aussi des initiatives locales. Cette année, nous allons ajouter 15 000 t de ces nouvelles unités aux 30 000 t transformées par Sic Cacao. Nous espérons aussi transformer 15 000 t à l’initiative d’une unité qui s’apprête à s’installer à Douala. Le chemin est balisé pour que nous avancions », a-t-il conclu.


 

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