Cameroun - Communication. La diversité de rigueur en couverture des journaux camerounais

APA Mercredi le 10 Mai 2017 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
De l’appel au boycott de la Fête nationale par le premier parti de l’opposition aux emplois jeunes en passant par l’insécurité et la crise anglophone, les sujets affichés par les journaux camerounais parus mercredi s’inscrivaient dans la diversité.

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«Appel au boycott du 20 mai : la curieuse option du SDF» est le titre qui barre la couverture du quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, qui semble ne pas comprendre pourquoi, alors que la nation s’apprête à célébrer avec faste le 45ème anniversaire de l’État unitaire, le président national du premier parti de l’opposition, le Front social démocratique, John Fru Ndi, appelle ses militants à ne pas prendre part au défilé à travers toute l’étendue du territoire.

Cette attitude, souligne CT, symptomatique de la surenchère patriotique qui a émaillé la vie de ce parti et que condamnent aujourd’hui la classe politique et plusieurs citoyens qui ne demandent qu’à vivre ensemble dans un pays de paix et de stabilité.

Surenchère est exactement le mot choisi par InfoMatin pour qualifier l’attitude de John Fru Ndi, présenté comme «un homme discrédité, à la recherche effrénée d’un populisme qui l’a abandonné du fait d’un clientélisme ayant fini par chasser les éminences grises qui faisaient la force de son parti».

Le Cameroun vit des moments parmi les plus graves de son parcours, analyse Repères à propos de la crise anglophone à l’origine de la mesure de boycott prise par le SDF.  

Certes, le pays a connu la guerre d’indépendance que certains s’emploient à peindre sous l’unique prisme, du maquis, certes, le Cameroun a connu les luttes politiques des lendemains d’indépendance ainsi que la période dite «de braises», qui allait aboutir à la relance de son mouvement démocratique, «mais, la crise actuelle dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest où les populations, qui s’estiment marginalisées, observent les villes mortes depuis octobre 2016, nécessite que l’on marque minimalement un temps d’arrêt.»

Selon Émergence, et s’agissant des mesures de rétorsion envisagées par la communauté internationale contre le gouvernement, c’est finalement la France qui a bloqué une résolution de l’Union européenne visant à punir le gouvernement camerounais, coupable aux yeux de cette institution de laisser pourrir une situation dont les risques d’explosivité pourraient bien se répercuter sur toute l’étendue du territoire.

Sur le front sécuritaire, Émergence, L’œil du Sahel et Le Jour signalent, en chœur, l’arrestation de soldats camerounais au Tchad voisin. Selon la dernière publication citée, au moment de leur interpellation, ces 9 militaires du Bataillon d’intervention rapide (BIR), accompagnés de 2 civils et qui ont été transférées à Bongor, au sud de la capitale N'Djamena, ne détenaient pas d'ordre de mission.

Au chapitre de l’économie, Le Quotidien de l’Économie a exploré les emplois que préfèrent les jeunes, pour constater qu’ils proviennent des filières innovantes et celles offrant un cycle d’exploitation court, plutôt que de longues et fastidieuses études couronnées par de gros parchemins qui mènent tout droit au chômage.

Le grand défi, ajoute la publication, sera alors de trouver une place dans une société de premier choix pour justifier leurs compétences, chose plus facile à dire qu’à faire, aucune entreprise camerounaise ne figurant dans le «top100» des entités les plus rentables en Afrique.

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