Cameroun - Nigeria. Le rapatriement forcé de Nigérians par le Cameroun est une violation du droit international (UNHCR)
Le rapatriement forcé de 2.600 réfugiés vers leurs villages d'origine au Nigeria par les autorités camerounaises « est illégal et constitue une violation du droit international », selon Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
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Selon une déclaration du HCR publiée mardi, le Cameroun a renvoyé plus de 2.600 réfugiés dans leurs villages d’origine au Nigeria «contre leur volonté».
Le porte-parole du HCR, Babar Balogh, a toutefois rappelé que les gouvernements du Nigeria et du Cameroun ont signé un accord tripartite avec le HCR à Yaoundé le 2 mars 2017 en vue de faciliter le rapatriement volontaire des déplacés.
Il a ajouté que le retour forcé des demandeurs d'asile et des réfugiés constituait une "grave violation" de la Convention de 1951 sur les réfugiés et de la Convention de l'OUA de 1969, ratifié par le Cameroun.
« Les réfugiés nigérians avaient fui les exactions violentes de Boko Haram » rappelle Balogh insistant qu’ils ont droit à un « asile et à la protection ».
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