Cameroun - Corruption. Lutte contre la corruption: l'article 66 de toutes les attentes

Mutations Jeudi le 31 Octobre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Dynamique citoyenne remonte au créneau pour exiger l'application de cette disposition constitutionnelle. Dynamique citoyenne appelle à l'application de l'article 66 «afin d'éradiquer toute tentative de détournement des biens publies».

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Réunis la semaine dernière à l'occasion de sa rencontre annuelle regroupant l'ensemble des points focaux répartis dans les dix régions du Cameroun, cette organisation syndicale ne s'est pas dérobée à sa volonté «d'amener les populations à contrôler les budgets d'investissements publics (Bip), au suivi des finances publiques, à l'évaluation de l'atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd)». Mais, et c'est ce qui les préoccupe le plus, c'est «l'article 66 de la discorde, liée à la déclaration des bien lors d'entrée en fonction de chaque gestionnaire de l'Etat» Il s'agit donc de l'avis de Christine Andela, membre du comité de pilotage de la Dynamique citoyenne, d'un impératif catégorique. Mieux, un préalable pour que certains ne soient pas en indélicatesse avec la fortune publique. Pour Jean Mballa Mballa, membre du comité national de ce syndicat, l'article 12(7) du Code électoral, rappelle les mêmes prescriptions à l'endroit des membres du Conseil électoral, lié à la déclaration des biens. En effet, au titre XII des dispositions spéciales de la République de Cameroun dont l'article 66 fait partie, il s'agit pour tout détenteur d'un mandat électif, du personnel de l'administration publique, de gestionnaires de crédits et des biens publics qu'ils se plient à «faire une déclaration de leur biens et avoirs au début et à la fin de leur mandat ou de leur fonction», tel qu'indiqué dans la loi fondamentale de la République du Cameroun.

De fait, l'application de celle-ci pose problème à ce syndicat qui a promis que dans les jours à venir, il mènera des actions visant à «à ce que la loi soit appliquée partout au Cameroun». En effet, le 9 et 10 décembre prochain, qui coïncide à la journée consacrée à la lutte contre la corruption, Dynamique citoyenne plaidera une fois de plus la mise en œuvre de cette loi; mais surtout lors du Conseil national de la Dynamique citoyenne le 13 et 14 décembre prochain à Buea. «La question du détour dans le décret d'application ne se pose plus dès lors que l'article 12(7) s'applique au personnel électoral, cette loi sort Ai ghetto, et donc valable pour tout le monde. Pour mémoire, la mission de Dynamique citoyenne telle qu'énoncée dans sa charte vise à constituer un véritable contre-pouvoir citoyen afin d'enraciner la démocratie au Cameroun, promouvoir le développement participatif et l'équité sociale et veiller à la mobilisation sociale. Cette charte revisitée se focalise désormais sur deux points majeurs: les droits humains et la participation citoyenne.
 

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