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International. ONU: Antonio Guterres prend ses marques

Simon Pierre ETOUNDI | Cameroon-tribune Mercredi le 14 Décembre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le Secrétaire général entrant a prêté serment devant l’Assemblée générale de l’ONU.

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Le futur secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), le Portugais Antonio Guterres, prend petit à petit la mesure de ses nouvelles fonctions. Antonio Guterres a ainsi été consacré à son poste lundi, lors d'une cérémonie officielle à l'Assemblée générale de l'ONU. Il y a présenté aux 193 pays-membres ses projets pour faire face aux multiples crises mondiales et pour réformer l'institution. Antonio Guterres va prendre la succession de Ban Ki-moon, le 1er janvier prochain, devenant ainsi, le premier ancien dirigeant d'un pays à accéder à la tête de l'ONU. Mais en attendant d’être jugé sur pièces, le choix du Portugais, ancien Haut-commissaire aux réfugiés a séduit les milieux diplomatiques qui voient en lui, un homme politique expérimenté susceptible de redorer le blason de l’ONU, notamment en surmontant les divisions qui la minent.


Parmi les urgences qui attendent le nouveau patron onusien, il y a la crise syrienne. Antonio Guterres a promis de s’investir  pour trouver une solution pérenne au carnage syrien. Son prédécesseur Ban Ki-moon, malgré toute sa bonne volonté, n’est pas parvenu à faire taire les armes en Syrie. Cette crise est même le symbole du délitement de l’ONU, incapable de concilier les positions des différents pays impliqués. Par ailleurs, Antonio Guterres est attendu sur le chantier de la réforme de l’ONU. S’il bénéficie d’une large bienveillance diplomatique, il ne lui sera pour autant pas facile de proposer de grandes réformes institutionnelles ou de lancer de nouvelles initiatives politiques. D’après de nombreux analystes dans ce rayon, sa marge de manœuvre est inhérente au positionnement des Etats-Unis et de leur futur président Donald Trump. En effet, les Etats-Unis sont les plus gros contributeurs de l'ONU (22% du budget opérationnel de l'institution). Ils financent également 28% de ses missions de maintien de la paix.

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