Cameroun - Politique. Présidentielle 2018: «Certains caciques peuvent-ils dire non à Biya ?»

Africa Presse Mercredi le 17 Février 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Avec la modification de la constitution en Avril 2008 Paul Biya peut briguer un septième mandat.

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Etre même candidat à l'élection présidentielle autant de fois qu'il le souhaite. « Et le code électoral, taillé sur mesure, lui garantit la victoire avant la guerre. Conséquence, la résignation est générale ». Une résignation notée aussi chez les « caciques et proches de Paul Biya » mentionne le Quotidien Emergence édition du 10 février 2016 en kiosque.

Avec la modification de la constitution en Avril 2008 Paul Biya peut briguer un septième mandat. Etre même candidat à l'élection présidentielle autant de fois qu'il le souhaite. « Et le code électoral, taillé sur mesure, lui garantit la victoire avant la guerre. Conséquence, la résignation est générale ». Une résignation notée aussi chez les « caciques et proches de Paul Biya » mentionne le Quotidien Emergence édition du 10 février 2016 en kiosque.

En parlant de René Emmanuel Sadi, Laurent Esso, Amadou Ali, Marcel Niat Njifenji et Mbombo Njoya le journal s'interroge si « certains caciques peuvent-ils dire non à Biya ? ». Pourtant en 2008 déjà Mbombo Njoya Roi des Bamoun « avait marqué sa désapprobation à la révision constitutionnelle visant à faire de Paul Biya le président à vie du Cameroun ». En 2008 toujours Amadou Ali « s'est dit favorable pour une rotation de pouvoir».

Aujourd'hui avec les multiples appels à candidature et les motions de soutien au Chef de l'Etat, « on n'est pas sans ignorer que l'hésitation dont font montre ces personnalités à organiser aussi précipitamment un appel à candidature de Paul Biya dans leurs différentes unités de commandement, témoigne à suffisance leur adhésion à la logique d'une alternance politique dans ce pays. Chose tout à fait normal », écrit le Quotidien Emergence.

René Emmanuel Sadi, Laurent Esso, Amadou Ali, Marcel Niat Njifenji et Mbombo Njoya indexés comme des proches de Paul Biya ont-ils peur de la prison, de l'intimidation ? Pourquoi n'osent-ils pas s'opposer à la supposée candidature de Paul Biya ? Une série de question que se posent des observateurs. « Mais la prison ne signifie pas la fin de la vie. Nelson Mandela sait cela mieux que personne », écrit le journal.

D'après des avisés on peut comprendre l'appel du sud parce qu'il s'agit de la région d'origine du président Biya. « C'est le cœur qui parle ». Mais la résignation dont font montre les proches de Paul biya et les appels à candidature fusant des autres régions « laissent perplexe des observateurs quant à l'avenir politique du Cameroun».

Liliane J. Ndangue

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