Cameroun - Finance. Quelle est la situation du Bitcoin au Cameroun ?

cameroun24.net Jeudi le 26 Mai 2022 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Lorsqu’on voit l’explosion de l’utilisation des crypto-monnaies au Sénégal, on ne peut pas s’empêcher de se poser des questions sur la situation dans les autres pays africains.

ADS

Aujourd’hui, nous allons nous intéresser précisément au Cameroun et à l'utilisation du Bitcoin sur place. Quelles sont les difficultés, les mesures prises et l’avenir du Bitcoin au Cameroun ? C’est ce que nous allons voir tout de suite !

La crypto-monnaie au Cameroun : en pleine polémique en 2018

En décembre 2016, le Sénégal est le premier pays africain (et le deuxième mondial) à avoir créé une crypto-monnaie nationale. C’est un grand pas pour le pays avec une perspective d’avoir plus de liberté sur les échanges internationaux, notamment en matière de Bitcoin qui est quand même une crypto-monnaie de très forte valeur.

Mais lorsqu’on voit le succès du Sénégal sur ce terrain, on ne peut pas s’empêcher de se poser des questions sur les autres pays. Au Cameroun par exemple, où en est le Bitcoin actuellement ?
Avec l’explosion des crypto-monnaies, les Camerounais n’ont pas manqué de saisir l’occasion pour profiter de cet or virtuel comme le rappel le blog du casino Bitcoin. Le Bitcoin circulait beaucoup au Cameroun à tel point que certains commerçants locaux acceptaient d’être payés en Bitcoin.

Cependant, le succès des crypto-monnaies n’a duré qu’un temps et en 2018, alors que le Sénégal nageait en plein crypto-bonheur, les Camerounais se sont vus refuser toute transaction de crypto-monnaies. À l’origine de cette interdiction, une polémique digne de la mafia. À l’époque, le Cameroun avait estimé à 160 milliards de FCFA la somme d’argent sale blanchie par le biais des crypto-monnaies.

Heureusement, le blocage des transactions n’était qu’une transition plus contrôlée et, donc, plus sûre.

Une loi en vue d’une réglementation nationale

Dès l’apparition de cette polémique, les autorités locales ont immédiatement réagi pour tenter de détecter les tentatives de fraude. Si le Cameroun n’a pas le moyen d’agir seul, la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) a en effet décidé d’interdire les transactions sur les crypto-actifs.

Le 15 novembre 2021, le Cameroun a répliqué lors d’un séminaire sur les « Enjeux, opportunités et risques de la cryptomonnaie au Cameroun ». Le but était de laisser libre champ à « un papier blanc sur la régulation et la réglementation des cryptomonnaies et cryptoactifs au Cameroun ». C’est une décision qui allait rapidement changer le cours des choses.

Dès le début de l’année 2022, les transactions de crypto-monnaies ont repris au Cameroun et tout porte à croire que ce marché se portera bien à l’avenir.

Vers un avenir meilleur
Après la décision des autorités camerounaises de réglementer les crypto-monnaies, dont le Bitcoin est le numéro un au Cameroun, la Cobac (Commission bancaire de l’Afrique centrale), régulateur de la zone Cemac, prend aussi sa part de responsabilité après le premier trimestre 2022. Elle annonce ainsi « prendre un certain nombre de mesures visant à mettre en place un dispositif d’identification et de reporting des opérations en lien avec les cryptomonnaies ».

Ces prises par la Cobac concernent non seulement le Cameroun, mais aussi le Congo, le Gabon, le Tchad, la RCA et la Guinée équatoriale. Grâce à ces mesures, le Bitcoin peut espérer un avenir meilleur au Cameroun ainsi que dans les pays voisins.
 

ADS

 

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS