Cameroun - Logement. SUD,Le DSCE plante avec les logements sociaux

cameroun24.net Jeudi le 31 Mai 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le constat a été fait le 30 mai dernier au cours d’une réunion du suivi-évaluation des politiques publiques de promotion des logements sociaux au Cameroun, initiée par le président de l’assemblée nationale et dont le comité régional conduit par le député Jean Jacques Zam s’est réuni autour des sectoriels y relatives pour en savoir à quelques mois de 2020 si, la vision du document de stratégie et de croissance pour l’emploi (Dsce) sera atteinte en matière de logements sociaux.

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L’étonnement est grand pour les concepteurs du Dsce, dont la période de référence de 2010-2020 a fait une projection de 100.000 logements sociaux au Cameroun. A 19 mois seulement de 2020, on se rend bien compte qu’on est encore très loin de la réalité miroitée. Et précisément pour le compte de la région du Sud, il était attendu 7250 logements sociaux et la réalité nous ramène à 162 seulement qu’on dirait disponibles. C’est une situation forte préoccupante selon le député Jean Jacques Zam, président de ce comité régional chargé du suivi-évaluation des politiques publiques en matière de logements sociaux au Cameroun et précisément dans la région du Sud.

Une initiative du Pan qui se déploiera dans l’ensemble du pays, en vue de présenter les éléments concrets de ce qu’on pourrait appeler ici, le départ manqué de la politique de logements sociaux. Ce qui remet en cause la vision du Dsce qui ne comblera pas les attentes des camerounais quant à la création non seulement des richesses et du bien-être. Pour Alain Vincent Menuna délégué régional de l’habitat et du développement urbain, les logements sociaux sont des logements aux prix abordables, destinés aux familles modestes. Dans la région du Sud, des projections de construction sont faites, mais pas achevées. D’autres sont confrontées à un manque d’assiettes foncières et de financements disponibles pour enclencher les travaux.

Ce qui se solde généralement par des idées de projets seulement qui n’arrivent pas à se matérialiser sur le terrain, et lorsqu’on s’y attèle du fait de l’immaturité du projet on arrive soit à un chantier abandonné soit à une malfaçon redoutable. L’exemple se vit non loin à Ngalan ancien site du comice agropastoral d’Ebolowa où s’érige une centaine logements dits sociaux et dont la qualité n’inspire même pas un sans abri. Ici, les causes semblent être les multiples générations de sous-traitance  qui se sont assez fréquemment soldées par des grèves des ouvriers sur le chantier.

On s’interroge même sur le modèle architectural qui n’intègre pas la culture camerounaise. Il faut noter que le comité de suivi-évaluation parlementaire a du grain à moudre avec les logements sociaux au Cameroun et dont aucune prévision ne sera atteinte à cette période dite de référence du Dsce car, 2020 est à nos portes. Pour Félix Nguelé Nguelé gouverneur de la région du Sud, le rôle des élus est non seulement de voter les lois, mais aussi de veiller et de suivre l’évolution des politiques publiques. La crise de logements est une réalité au Sud, la Sic n’investie plus depuis lors dans la construction. Celles existantes ne sont pas en même de satisfaire à la demande très croissante, la vision du Dsce est d’apporter une amélioration et le gouvernement y tient.

A cet instant, le constat est réel, le retard est consommé on doit accélérer pour rattraper en corrigeant  les imperfections. Pour le cas des logements sociaux, si les choses sont faites, beaucoup reste encore à faire il n’y a qu’à voir le gap existant entre 7250 et 162 logements sociaux. Les sites sont là, le problème semble être celui de la mobilisation des ressources financières mais, le gouvernement s’y emploie. Pour l’autre membre du comité parlementaire le député Prosper-Mérimé Monessel, on peut également retenir comme frein, l’absence de collaboration entre le minhdu et l’ingénieur de l’état qui est le mintp pour les problèmes de malfaçon. Egalement, les indemnisations constituent un blocage réel dans l’avancée des travaux de ces ouvrages.


Jacques Pierre SEH

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