Cameroun - Guinée Equatoriale. SUD,Les hommes en tenue impliqués dans l’immigration clandestine

cameroun24.net Dimanche le 21 Janvier 2018 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ils ont été interpellés le 18 janvier dernier vers 14 heures au poste de contrôle de Djop sur l’axe Ebolowa- Ambam à quelques kilomètres du centre urbain d’Ebolowa.

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Ce fut une action de l’adjudant chef Adjamo Ella de la légion de gendarmerie du Sud qui est resté concentré dans son job et dont les usagers de la route se réjouissent de sa façon de travailler. Non seulement il a le respect pour le citoyen, et l’uniforme qu’il arborre mais plus, il cherche toujours à mieux servir. C’est ainsi qu’il interpelle un véhicule de marque Toyota Advensis comme il le faisait depuis la matinée de ce jour pour tous les autres véhicules. Alors, celui là est  conduit par un adjudant avec à son bord un autre adjudant tous en  service au secrétariat d’état à la défense (Sed).

Les intéressés sont accusés de pratique, de facilitation de l’immigration clandestine des étrangers. Au moment des faits, un malien et un burkinabé ont été découverts dans la malle arrière fermée dudit véhicule interpellé. Selon les sources proches du dossier, il s’agit de Dabone Ibrahim originaire du Burkina Fasso,  et de  Camara Alhassane originaire de Bamako au Mali. Egalement à  l’intérieur de ce véhicule, deux camerounais embarqués au niveau d’Ebolowa faisaient également partie du voyage, il s’agit de Gbetnkom Oumarou et de Nondem Ibrahim tous commerçants à Kyé-ossi qui ont fait ce que l’on appelle trivialement auto-stop.

Par la suite, il était question de prendre des mesures d’urgence, c’est ainsi que les concernés ont été conduits  à la légion de gendarmerie du Sud pour audition, ensuite mis à la disposition de la Sécurité militaire (Semil) pour compétence. Et les deux étrangers à la disposition de la police  pour compétence également en matière d’immigration clandestine. Cet autre fait vient confirmer un coup important pour le corps de la gendarmerie et par la même occasion constater la présence des « brebis galeuses » infiltrées dans ces corps de métier. L’imagerie populaire peut s’interroger sur les motivations pour de telles pratiques pour des officiers du corps qui ont reçu des formations nécessaires. Ce qui met au goût du jour, la fameuse enquête de moralité jadis pratiquée à l’entrée de ces corps. Si elles existent toujours, est ce qu’elles sont encore objectives.

Si non, elles sont entachées des l’éthique qu’on peut observer dans les circonstances pareille pour les recrutements.  On a encore en mémoire le gendarme qui a abattu son commandant de compagnie et sa classe au Nord, et tout récemment celui qui a abattu également sa classe et dont la course n’a pas été longue car, appréhendé dans une mini cité à Soa. Des exemples, on peut en citer et les citoyens n’aimeraient pas être à la position où le chat est attrapé par la souris mais plutôt l’inverse d’où la vigilance.


Jacques Pierre SEH

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