Cameroun - France. Selon l'Ambassade de France, la déclassification des documents relatifs au Cameroun pour la période 1950-1971 s'achève en 2019

cameroun24.net Mardi le 08 Janvier 2019 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’ambassade de France au Cameroun informe que, comme il s’y était engagé en 2015, l’Etat français contribue à faire toute la lumière sur les épisodes tragiques de la répression des maquis indépendantistes des années 1950 et 1960 au Cameroun.

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Dans cette veine, informe la représentation diplomatique française au Cameroun, une première série de plusieurs fonds d’archives diplomatiques relatifs à ces événements pour la période 1957-1969 a déjà été classée, inventoriée et rendue consultable à la salle de lecture du Centre des archives diplomatiques de La Courneuve.  « Tous les documents de ces fonds émis par le Quai d’Orsay et portant une mention « très secret », soit une centaine, ont été déclassifiés.», indique l’ambassade. Qui ajoute que le travail d’inventaire, de classement et de déclassification des documents relatifs au Cameroun pour la période allant jusqu’à 1971 se poursuit et devrait s’achever en 2019 indique encore IC.

Au cours de la visite d’Etat qu’il a effectuée au Cameroun le 3 juillet 2015, l’ex-président de la République française, François Hollande, avait été interrogé par la presse camerounaise en ces termes : « Monsieur le président, 50 ans après les indépendances, il demeure un conflit latent, historique, sur la période d’administration du Cameroun par la France. Le moment n’est-il pas venu d’adresser cette question en déclassifiant les documents y relatifs ? Le Cameroun peut-il s’attendre à une démarche de votre part, similaire à celle que vous avez effectuée en Algérie ?»

François Hollande avait alors répondu : « c’est vrai qu’il y a eu des épisodes extrêmement tourmentés et tragiques même. Puisqu’après l’indépendance, il y a eu une répression en Sanaga-Maritime, au pays Bamiléké, et nous sommes, comme je l’ai fait partout, ouverts pour que les livres d’histoire puissent être ouverts, les archives aussi».

Sylvain Andzongo

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