Syrie. Syrie: le chaos fait le jeu d'Al-Qaïda (Obama)

Ria Novosti Mercredi le 11 Septembre 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La nébuleuse terroriste Al-Qaïda profite du chaos dans lequel s'enfonce la Syrie pour renforcer ses positions, a déclaré mardi soir le président américain Barack Obama dans une allocution à la nation.

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"Il est vrai que certains adversaires du [président syrien Bachar] el-Assad  sont des extrémistes. Mais Al-Qaïda ne fera que renforcer ses positions dans une Syrie encore plus chaotique, si les gens constatent que le monde ne fait rien pour prévenir l'assassinat des civils", a souligné le dirigeant américain.

Selon ce dernier, l'opposition syrienne est dans l'ensemble constituée de forces politiques modérées.

"Après une quelconque action militaire, nous redoublerons d'efforts afin de parvenir à une solution politique", a conclu M.Obama.

Le régime de Bachar el-Assad est accusé par les pays occidentaux d'avoir perpétré près de Damas le 21 août dernier un massacre à l'arme chimique de plusieurs centaines de personnes. Washington et Paris proposent d'y répondre par des frappes militaires. Les autorités syriennes démentent formellement avoir perpétré cette attaque.  

La Russie a proposé lundi de placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international. Cette proposition a immédiatement été soutenue par Damas. A la lumière de cette initiative, la Maison Blanche a demandé au Congrès de reporter le vote sur le lancement d'une intervention armée en Syrie. 


Tirs balistiques: les radars russes ont montré leurs capacités (général)


Le lancement de missiles-cibles israéliens en Méditerranée la semaine dernière a permis à la Russie de montrer ses capacités en matière de détection radar, poussant ses ennemis potentiels à tirer les conclusions qui s'imposent, a déclaré mercredi le vice-ministre russe de la Défense, le général Oleg Ostapenko.

"Nos ennemis potentiels ont tiré des conclusions. Nous avons montré de quoi nous étions capables et que nous pourrions utiliser nos possibilités au besoin", a affirmé le général interrogé par des journalistes.

La semaine dernière, les systèmes d'alerte précoce russes ont détecté le tir de deux "engins balistiques" dans l'est de la Méditerranée. Leurs trajectoires laissaient supposer que les tirs étaient dirigés contre la Syrie. Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou en a immédiatement informé le président Vladimir Poutine.

Après avoir nié au départ son implication dans cet épisode, le ministère israélien de la Défense a par la suite avoué avoir testé avec le Pentagone un système de défense antimissile.

 


Syrie: l'Onu accuse les deux parties de crimes de guerre

Des crimes de guerre ont été commis en Syrie par l'opposition armée aussi bien que par les forces fidèles au gouvernement de Damas, rapportent mercredi les médias occidentaux citant un rapport d'une commission de l'Onu.

"Ceux qui ont commis ces crimes ont violé la législation internationale. Ils sont persuadés de leur impunité. Il est nécessaire de les traduire en justice", lit-on dans une déclaration diffusée par la commission avant la présentation du rapport.

Le document en question concerne les évènements qui se sont produits en Syrie du 15 mai au 15 juillet 2013.

Depuis mars 2011, la Syrie est en proie à un conflit sanglant entre les troupes gouvernementales et les groupes armés de l'opposition anti-Assad. Les affrontements ont déjà fait plus de 100.000 morts, selon les estimations des Nations unies. Les autorités syriennes affirment faire face à des combattants lourdement armés financés de l'étranger.
 


Syrie: l'Occident de moins en moins belliqueux

Le gouvernement britannique n’a pas obtenu le soutien de la chambre des communes sur la question syrienne et les débats au congrès américain comme au parlement français à ce sujet révèlent que les pays occidentaux ne se sont toujours pas remis de la guerre en Irak, écrit mercredi le quotidien Vedomosti.

L'opinion publique, des deux côtés de l'Atlantique, est bien plus froide aujourd'hui qu'elle ne l'était auparavant vis-à-vis des opérations militaires à l'étranger.

Les ministres de la Défense, eux, doivent régler un maximum de problèmes avec un minimum de moyens. En Grande-Bretagne le nombre d'unités militaires, qui comptent actuellement 185 000 hommes, sera réduit prochainement à son plus bas niveau depuis 150 ans. A son tour la France compte réduire ses rangs de plus de 30 000 soldats dans les six prochaines années.

Le personnel des forces armées est en baisse et représente aujourd’hui moins de 0,5% de la population - l'indice le plus bas depuis plus de 100 ans. Et ceux qui ne travaillent pas en première ligne sont de plus en plus nombreux. Au fur et à mesure que l'armée devient plus coûteuse et technologique, les dépenses pour chaque soldat augmentent considérablement. Le risque d'être blessé ou tué sur un champ de bataille diminue significativement : au Vietnam et en Corée les Américains avaient perdu des dizaines de milliers de soldats. Pendant la première guerre du Golfe, on rapportait 147 morts au combat et moins de 1 000 pendant le conflit irakien de 2003. Aujourd’hui on compte moins de soldats tombés sur le champ de bataille que de militaires qui se suicident ou meurent par accident. L'élimination de l'ennemi par le biais des drones met parfaitement en évidence cette tendance : la guerre, derrière un joystick, n'est pas susceptible d'éveiller un grand esprit combattant.

Les généraux craignent que la transformation des opérations militaires en "jeu vidéo" entraîne une diminution du soutien apporté par la société aux militaires et génère de nouvelles réductions du budget de l’armée. Au Royaume-Uni cette pression est encore plus forte. Malgré la situation au Mali, c'est également le sort réservé à la France qui a besoin d'argent. Et même les USA, qui ne lésinent pas sur les moyens, n'y échapperont pas. Après la réduction des dépenses budgétaires de 2,4% prévue par Obama, les fonds de l’armée atteindront leur indice minimal depuis la Seconde guerre mondiale d'ici 2023.

Au cours des deux guerres mondiales, le nombre de soldats au Royaume-Uni et aux Etats-Unis représentait presque 10% de la population. Ces guerres habituaient les sociétés aux nouveaux principes d'égalité et rappelaient le rôle de l'Etat comme médiateur dans le secteur de l'industrie lors du développement de la stratégie économique et de la planification. Ces leçons n'ont pas été vaines et ont servi après la guerre pour poser les bases du capitalisme dirigé, pendant les années de l'ascension économique d'après-guerre.

Les armées d'aujourd'hui, peu nombreuses, efficaces et coûteuses ont apporté leur contribution à l'apparition d'Etats modernes bien plus craintifs et prudents. Aujourd'hui règne l’inégalité et les "acquis" sociaux des deux guerres mondiales ont été réduits à néant.

Au fur et à mesure que l'esprit combattant devient un vestige du passé, on perd non seulement le romantisme de la vie mais aussi les plus grands acquis des Etats du XXe siècle. L'une des plus importantes questions de notre époque est de savoir si nous arriverons à trouver un nouveau fondement pour une politique d'égalité comme à l'époque de l'après-guerre.

 


Les armes rapprochent Moscou et Téhéran

Les autorités russes ont décidé d'aller dans le sens de l'Iran sur deux questions fondamentales: les livraisons de systèmes antiaériens S-300 modifiés et la construction d'un second réacteur à la centrale nucléaire de Bouchehr, écrit mercredi le quotidien Kommersant.

Selon une source proche du Kremlin, le président Vladimir Poutine a déjà ordonné l'élaboration de deux accords à cet effet, dont il discutera les détails vendredi prochain lors de son premier entretien avec le nouveau président iranien Hassan Rohani.

Selon la source du journal, la Russie fournira à l'Iran cinq divisions de systèmes sol-air

S-300VM Anteï-2500 (version modifiée du S-300V prévue pour l’exportation). Condition de la transaction? Le retrait de la plainte déposée par Téhéran contre Rosoboronexport, l'exportateur russe d'armes, réclamant 4 milliards de dollars pour la rupture du contrat précédent.

Le contrat d’environ 800 millions de dollars pour la fourniture à l'Iran de cinq divisions de S-300 (version PMU-1) a été signé en 2007. Trois ans plus tard le Conseil de sécurité des Nations unies avait adopté des sanctions contre l'Iran, comprenant l'interdiction de lui vendre des armes modernes. En septembre 2010, le président Dmitri Medvedev avait alors signé un décret pour mettre en application cette résolution et même adopter des sanctions plus sévères qu'il n'était prévu par la décision du Conseil de sécurité. En particulier, le contrat pour la livraison des S-300 avait été annulé. L'Iran avait alors saisi la cour d'arbitrage de Genève pour attaquer Rosoboronexport, suite à quoi la Russie avait proposé un accord à l'amiable en promettant des systèmes sol-air Tor-M1E. Cet échange avait été rejeté par l'Iran.

Cette fois Téhéran devrait accepter les livraisons d'Anteï-2500. "Ce système est même meilleur pour l'Iran que le S-300PMU-1: il est plus efficace pour contrer les missiles, explique Vladimir Evseev, directeur du Centre d'études sociopolitiques. Et si l'Iran était attaqué, ce serait d’abord par des missiles. De ce fait, Anteï-2500 convient parfaitement pour les fins défensives de l'Iran." Selon l'expert, les Anteï-2500 ne sont pas formellement concernés par le décret de Medvedev.

La seconde directive de Poutine concerne la coopération dans le secteur nucléaire: selon la source, Moscou serait prêt à signer avec Téhéran un accord pour la construction d'un second réacteur à Bouchehr. "Ce projet n'est pas très rentable du point de vue économique pour la Russie – il est plutôt politique", déclare la source de Kommersant.

Vladimir Poutine a l'intention d'évoquer ces deux thèmes avec le nouveau président Hassan Rohani le 13 septembre, lors de leur première rencontre en marge du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Bichkek. "Ils discuteront de la coopération nucléaire, y compris à la centrale de Bouchehr – ce thème ne peut pas être évité", a déclaré le porte-parole du président russe Dmitri Peskov, ajoutant que les questions de coopération militaro-technique étaient également à l'ordre du jour.

Selon les experts, le point de vue commun des deux pays sur la situation en Syrie est un argument de poids pour le rapprochement de Moscou et Téhéran. "Nous nous sommes retrouvés dans la même barque. Nous voyons différemment l'avenir de la Syrie du point de vue stratégique mais sur le plan tactique les deux pays s'opposent à l'intervention des USA", déclare Vladimir Evseev. Selon les experts les différends entre la Russie et l'Occident, notamment les USA, s'accentuent, ce qui contribue également au rapprochement entre les deux pays. "Lors du dernier G20 Poutine s’est comporté comme un hôte qui ne cherchait pas la confrontation. Mais le sommet est terminé et cette fois il peut s'exprimer et riposter à l'annulation du sommet de Moscou par les Américains et à la sévère critique de la Russie vis-à-vis de sa position sur la Syrie, explique le président du centre PIR Vladimir Orlov. L'entretien avec le nouveau président iranien est très opportun." Toutefois, l'expert précise que l'intensité du rapprochement avec l'Iran dépendra principalement de l'évolution des relations entre la Russie et les Etats-Unis.
 


Moscou suggère un contrôle des armes chimiques syriennes

Moscou propose de placer sous contrôle les réserves d'armes chimiques syriennes, si le pouvoir en place dans le pays l'acceptait. Cette suggestion a été soutenue par de nombreux pays dont les Etats-Unis, écrit mercredi le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

"Les autorités américaines veulent étudier attentivement l'initiative de la Russie visant à régler le problème de l'arme chimique syrienne", a déclaré lundi dernier la porte-parole du département d'Etat Marie Harf. Quant au président Barack Obama, il a fixé à Bachar al-Assad un ultimatum d'une semaine pour prendre une décision bien que le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem ait déjà annoncé que les autorités du pays étaient "d'accord avec l'initiative russe" et qu’elles réagissaient ainsi, a-t-il ajouté, "pour couper l'herbe sous les pieds de l'agression américaine".

Même si cette initiative était acceptée par tous les intéressés, le problème ne se règlerait pas de lui-même pour autant, affirment les experts. Car contrairement à une cinquantaine d'autres pays la Syrie n'a pas signé la Convention qui interdit de mettre au point, fabriquer, stocker ou utiliser des armes chimiques et contraint les pays qui en détiennent à les détruire. Par conséquent, elle n'a pas rapporté à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) de la Haye le nombre d'armes chimiques qu’elle possède, leur composition, les bases de déploiement et les moyens de sécurité déployés sur le territoire du pays. Selon les renseignements américains, russes et d'autres pays, Damas posséderait près de 1 000 tonnes de produits toxiques militaires. On suppose qu'il s'agit du gaz vésicant ypérite (gaz moutarde) et du gaz neurotoxique soman. Ces informations n'ont jamais été officiellement confirmées.

Mais la question n'est pas là. Si la Syrie acceptait de soumettre ses armes chimiques au contrôle international, par qui et comment serait-il supervisé ? Par la Russie, les USA, les pays de l'Otan, les pays arabes, la Chine ? Dans l'exemple du Kosovo, certaines régions avaient été placées sous le contrôle des forces armées d'autres pays. Mais la communauté internationale, divisée sur son approche de la guerre civile et religieuse en Syrie, est-elle prête à un tel accord ?

Admettons que tout le monde tombe d'accord et que les armes chimiques syriennes soient sous contrôle. Que faire ensuite ? Il serait nécessaire de construire une usine pour les détruire car il est pratiquement impossible de les enterrer au fond de l'océan ou de les brûler, ou encore les déplacer ailleurs pour les recycler.

Selon Alexandre Gorbovski, expert de la Croix verte russe et membre du Conseil international pour la sécurité chimique, la première chose qui devrait être faite par la Syrie si elle voulait placer ses armes chimiques sous le contrôle des forces internationales, c'est de signer la Convention sur l'interdiction des armes chimiques et transmettre, conformément à la procédure, tous les produits toxiques à l'OIAC. Cette organisation serait alors responsable de la protection et du recyclage des poisons – ce fut le cas en Libye lorsque Mouammar Kadhafi avait placé ses armes chimiques (près de 1 000 tonnes) sous la responsabilité de l'OIAC.

L'OIAC a transporté ces armes dans un désert et les a progressivement détruites avec un dispositif mobile. Mais il n'y avait pas de guerre civile en Libye à cette époque. L'expert n'a pas expliqué comment il serait possible de le faire dans les conditions du conflit sanglant en Syrie.
 


Syrie/opération: un député russe propose de fournir des armes défensives à l'Iran

Le député de la Douma (chambre basse du parlement russe) Leonid Kalachnikov a proposé mercredi de fournir des armes défensives à Téhéran et de reconsidérer les conditions du transit des frets vers l'Afghanistan via la Russie en cas de frappe américaine sur la Syrie.

Le président de la commission parlementaire des Affaires étrangères Alexeï Pouchkov a soutenu l'initiative du collègue.

"Si les efforts déployés par les ennemis de la Syrie – et ces pays sont assez nombreux – portent leurs fruits, je considère comme absolument justifiée la proposition de M.Kalachnikov visant à étudier des mesures plus sérieuses de la part de la Russie, dont un élargissement des livraisons d'armes défensives à l'Iran et un réexamen de notre interaction avec les Etats-Unis sur l'Afghanistan, notamment en matière de transit de frets", a déclaré M.Pouchkov intervenant devant les parlementaires.

Mercredi, la Douma russe examine un projet de déclaration sur la situation en Syrie.
 


Initiative russe/Syrie: l'Otan attend des éclaircissements

L'initiative russe visant à placer les armes chimiques syriennes sous contrôle international nécessite des éclaircissements, a déclaré mercredi à RIA Novosti un fonctionnaire du siège de l'Otan à Bruxelles, désireux de garder l'anonymat.

"Les efforts visant à contrôler et à détruire définitivement les armes chimiques en Syrie sont positifs et nous soutenons l'Onu dans ce domaine, toutefois le détail de ces propositions (russes) n'est pas clair pour le moment", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé lundi la Syrie à placer ses arsenaux chimiques sous contrôle international, ultimatum avancé auparavant par le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Damas a accepté cette proposition qui, selon Moscou, permettrait d'éviter une frappe militaire américaine.

Lundi soir, le président Obama a déclaré que Washington était prêt à reporter son opération militaire contre le régime de Damas en cas de succès de l'initiative en question.
 


Armes chimiques: Paris veut lancer un ultimatum à Damas (médias)

Le projet de résolution que la France soumettra au Conseil de sécurité de l'Onu donne 15 jours à Damas pour fournir des données exhaustives sur ses arsenaux chimiques et ouvrir tous les sites concernés aux inspecteurs de l'Onu, rapportent mercredi les médias occidentaux se référant au document. 

Selon la source, si les autorités syriennes ne se plient pas à ces exigences, le Conseil de sécurité adoptera les "mesures nécessaires sous le chapitre VII de la Charte des Nations unies", qui prévoit la possibilité d'un recours à la force en cas de menaces contre la paix. 

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius avait antérieurement déclaré que Paris déposerait un projet de résolution contraignante sous chapitre VII de la Charte de l'Onu exigeant que Damas fasse toute la lumière sur son programme d'armes chimiques et qu'il le place sous contrôle international. 

Le projet de résolution français condamne l'attaque chimique du 21 août et appelle à condamner ses auteurs devant la Cour pénale internationale. Selon M.Fabius, la résolution prévoit des sanctions extrêmement sérieuses en cas de violation par la Syrie de ses obligations.

Moscou a qualifié cette proposition de la France d'inacceptable. 

 


Echange de renseignements Moscou - Damas: l'ambassadeur US en Russie pas au courant

L'ambassadeur américain en Russie Michael McFaul a démenti les informations parues dans les médias occidentaux sur un échange entre Moscou et Damas de renseignements concernant les déplacements de navires US en Méditerranée, a annoncé mercredi la chaîne télévisée CNN.

"Je ne suis pas du tout au courant de l'échange de renseignements sur les manœuvres militaires américaines", a déclaré l'ambassadeur dans une interview accordée à la CNN.

Toutefois, le diplomate estime que la coopération militaire entre la Russie et la Syrie se poursuit dans son ensemble. Il tire ses conclusions en se basant sur l'intervention du président russe Vladimir Poutine faite à l'issue du sommet du G20 de Saint-Pétersbour

A la question de savoir si la Russie allait soutenir la Syrie en cas de frappe militaire, le chef de l'Etat russe avait répondu par l'affirmative.

"Soutiendrons-nous la Syrie? Sans aucun doute. Tout comme nous le faisons actuellement. Nous livrons des armes, nous sommes en coopération dans le domaine économique. Et j'espère qu'il y aura davantage de coopération humanitaire, dont l'aide humanitaire destinée aux civils qui se trouvent actuellement dans une situation très difficile", a déclaré le président russe.
 


Syrie: le projet de résolution français inacceptable (Moscou)

La proposition française d'adopter une résolution rejetant la responsabilité de l'emploi d'armes chimiques sur les autorités syriennes est inacceptable, a déclaré mardi le ministère russe des Affaires étrangères à l'issue d'un entretien téléphonique des ministres des AE russe et français, Sergueï Lavrov et Laurent Fabius.

"M.Lavrov a indiqué que la proposition de la France d'adopter une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU rejetant la responsabilité de l'emploi présumé d'armes chimique sur les autorités syriennes est inacceptable", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Le chef de la diplomatie française avait antérieurement déclaré que Paris déposerait un projet de résolution contraignante sous chapitre 7 de la Charte des Nations unies exigeant de Damas qu'il fasse toute la lumière sur son programme d'armes chimiques et qu'il le place sous contrôle international. Le projet de résolution français condamne l'attaque chimique du 21 août et appelle à condamner ses auteurs devant la Cour pénale internationale. Selon M.Fabius, la résolution prévoit des conséquences extrêmement sérieuses en cas de violation par la Syrie de ses obligations.
 


Syrie/attaque: les photos et vidéos montées de toutes pièces (Moscou)

Des experts internationaux ont présenté lors de la 24e session du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu des preuves convaincantes indiquant que les vidéos et photos des victimes de l'attaque chimique perpétrée dans la banlieue de Damas le 21 août avaient été fabriquées à l'avance, a annoncé mardi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Des preuves convaincantes indiquant que les vidéos et les photos des victimes de l'attaque chimique perpétrée dans la banlieue de Damas le 21 août avaient été fabriquées d'avance ont été fournies. L'auditoire a pu entendre les témoignages de plusieurs personnes affirmant unanimement que ce sont précisément les terroristes qui avaient recouru à l'arme chimique dans la Ghouta orientale. Les résultats de l'enquête menée par des activistes ainsi que les témoignages ont été remis à une commission indépendante chargée d'enquêter en Syrie", indique le communiqué.

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