La campagne «Orange dressing» lancée par l’Onu lundi à Yaoundé devrait toucher les consciences.

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Malgré de nombreuses croisades et sensibilisations, les femmes continuent d’être la cible de diverses formes de violence. Toutes choses qui ont une influence négative sur la vie socio-économique des Etats. Au regard de cette situation, le système des Nations unies au Cameroun a mis sur pied la campagne dénommée «Orange dressing». Les contours et les enjeux de la mobilisation placée sous le thème «De la paix à la maison à la paix dans le monde », ont été présentés lundidans les locaux du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au cours de la cérémonie de lancement officiel. Présidée par Najat Rochdi la coordonnatrice résidence du Système des Nations Unies, l’événement a constitué l’occasion pour les chefs des 22 agences de l’institution de définir le plan d’action de l’opération. «Les violence faites aux femmes constituent une atteinte aux droits de la personne. Nous voulons les dénoncer et trouver des solutions pour y mettre fin », a expliqué Joseph Ngoro, Expert en question de genre à Onu Femmes.

«Orange dressing» est une stratégie conçue pour appeler à l’élimination des violences faites envers les femmes et les jeunes filles, au travers du port d’un vêtement de couleur orange, le 25 de chaque mois. Elle se poursuivra jusqu’au 10 décembre prochain, date de la célébration de la Journée mondiale des droits de l’Homme. D’après une étude de l’institution, une femme sur trois est victime de violence dans sa vie, une fille sur trois sera mariée de force avant 18 ans. En outre, 125 millions de filles et de femmes dans le monde ont été victimes de mutilations génitales. A l’origine, l’inégalité entre les genres. Une situation que l’institution décrit comme frein majeur à l’épanouissement socio économique de la femme et même de la famille. Pendant 16 jours, le staff des Nations unies procédera à des campagnes de sensibilisation dans diverses régions du pays. Notamment le Nord-Ouest et le Littoral. Des ateliers de formation sur l’intégration de la dimension VIH, violence basée sur le genre et des expositions débats entre autres seront également organisés. Aussi, l’institution exhorte les uns et les autres, femmes comme hommes, à arborer un vêtement de couleur orange en signe d’un avenir plus prometteur. Une manière implicite de dire non aux violences faites aux femmes. 

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