Libye. L'agresseur de Nicolas Sarkozy voulait l'interpeller sur la Libye
L'homme qui a agressé Nicolas Sarkozy à Brax, dans le Lot-et-Garonne, voulait interpeller le président de la République sur l'intervention de la France en Libye.
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Alors qu'il saluait des personnes massées derrière des barrières, le chef de l'Etat a été violemment agrippé par le col de la veste et tiré par un employé municipal au Conservatoire de musique et de danse d'Agen.
Cet homme de 32 ans voulait protester auprès de Nicolas Sarkozy contre l'intervention armée de troupes françaises en Libye, a expliqué la source proche de l'enquête.
En quelques secondes, des officiers de sécurité se sont jetés sur lui avant de le ceinturer et de le plaquer au sol. Il a été placé en garde vue à la gendarmerie d'Agen, où il setrouvait encore ce jeuid soir.
L'Elysée ne souhaite pas intervenir
Nicolas Sarkozy a décidé de ne pas porter plainte contre son agresseur. «L'Elysée ne souhaite pas intervenir» après cette agression, a indiqué l'entourage du chef de l'Etat.
Interrogé peu après l'incident par iTélé, le chef de l'Etat a juste commenté: «Non, pas de problème, pas de problème».
Rompant avec la pratique de ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy a porté à plusieurs reprises plainte depuis son élection, alors que ses fonctions de chef de l'Etat le rendent inattaquable pendant toute la durée de son mandat en vertu de l'immunité que lui confère l'article 67 de la Constitution.
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