Cameroun - Politique. Le dernier mépris qui signe la fin du pouvoir de Paul Biya, voire de sa vie

C.P: Léon Tuam Vendredi le 09 Décembre 2016 Opinion Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Les bourreaux au pouvoir depuis plus de 34 ans se croient tout permis ; pourtant, le temps joue déjà contre eux. Les plus vigilants d’entre eux doivent abandonner le bateau.

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Le refus d’écouter les requêtes des avocats des régions du nord-ouest et sud-ouest du Cameroun et leur mépris total sont la voie par laquelle les dieux et ancêtres de ce pays auraient choisi pour mettre fin aux incompétences et aux trahisons humiliantes qui caractérisent ce pouvoir.


Ceux qui parlent et insistent sur le « problème anglophone » sont à la fois aveugles, lâches et traîtres. L’Etat a failli au nord-ouest et au sud-ouest comme il a failli dans les régions de l’Extrême-nord, de l’est, du centre, de l’ouest, etc.


Les autres régions du pays doivent se lever sans délai et se jeter dans le combat de libération nationale où sont déjà les deux autres. Elles doivent faire comprendre qu’elles ont les mêmes problèmes et ne sont pas manipulées.  


C’est ici que se joue aussi la grande carte de l’Unité Nationale désormais trop menacée. Compatriotes des autres régions : l’erreur, la nonchalance,la trahison et le silence ne sont pas permis. Le seul permis, c’est de se laisser infecter par le combat libérateur déjà allumé dans les deux régions.


Sur les réseaux sociaux, certains fidèles et profiteurs de l’ordre en place intimident et menacent, font voir qu’ils ont toutes les armes, contrôlent toutes les armées et milices privées, etc. Mais peu nous chaut ! Ils seront tous arrêtés, jugés et claustrés au soir de la victoire inévitable des patriotes.


La fin du FCFA  et la Souveraineté du pays sont infaisables dans cent ans avec le système en place et ses dirigeants. Ils doivent être neutralisés. Le peuple camerounais doit se battre pour ouvrir la voie à son/ses Sauveur/s en attente.


Dans l’article « Paul Biya sera impitoyablement broyé jusqu’aux os, c’est certain » de mars 2016, je disais que « 2016 au Cameroun ne sera pas comme les autres années », et il faut y croire. Si le changement passera par le chaos qu’avisent des bourreaux du peuple, ce sera sûrement un chaos réparateur. Et quelle que soit la couleur des jours, le peuple doit rester serein et uni.

Léon Tuam
09 décembre 2016

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Lire aussi : Ce que pense Maurice Kamto du tribalisme au Cameroun

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