Syrie. Présidentielle en Syrie: Moscou invité à envoyer des observateurs

Ria Novosti Dimanche le 18 Mai 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
La Commission électorale centrale de Russie étudie la possibilité d'envoyer, à l'invitation de Damas, une mission chargée d'observer l'élection présidentielle en Syrie qui aura lieu le 3 juin, a déclaré vendredi aux journalistes le président de la Commission Vladimir Tchourov en visite à Kaliningrad (enclave russe sur la Baltique).

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"La Commission électorale a  été invitée à envoyer des observateurs en Syrie. La décision n'est pas encore adoptée, cette proposition étant actuellement à l'étude", a indiqué M. Tchourov.

Selon lui, Moscou suit attentivement les processus électoraux en Afghanistan, en Irak, en Egypte et en Syrie.

"Nous entretenons une coopération excellente avec les organismes électoraux de ces pays", a ajouté M. Tchourov.

L'élection présidentielle en Syrie est fixée au 3 juin. Trois candidats sont en lice, dont le président actuel Bachar el-Assad, au pouvoir depuis 2000. En mars dernier, le parlement du pays a approuvé une nouvelle loi électorale qui - pour la première fois dans l'histoire du pays - autorise plusieurs candidats à briguer la magistrature suprême.

Contesté depuis mars 2011, Bachar el-Assad a été élu en juillet 2000, puis reconduit à la tête du pays en 2007 avec 97,26% des suffrages exprimés. Selon des analystes, il aurait toutes les chances de remporter un troisième mandat présidentiel.
 


Négociations inter-syriennes: reprise en juillet au plus tôt (Moscou)

Les négociations entre les autorités de Syrie et l'opposition ne reprendront pas avant juillet, a déclaré jeudi à RIA Novosti le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov.

"Pour le moment, aucune date concrète n'est fixée, on pourrait en espérer la reprise en juillet au plus tôt, car il faut encore nommer un nouveau médiateur qui doit entrer dans l'exercice de sa fonction. Quoi qu'il en soit, le secrétaire général (des Nations unies Ban Ki-moon, ndlr) n'a pas encore arrêté son choix", a expliqué le diplomate aux journalistes.

Mardi 13 mai, M.Ban a accepté la démission de l'émissaire spécial de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi qui continuera cependant à remplir son mandat jusqu'au 31 mai.

La Syrie est secouée depuis plus de trois ans par un conflit civil opposant les troupes gouvernementales aux insurgés armés. Selon les Nations unies, la confrontation armée a déjà coûté la vie à plus de 130.000 civils et fait 2,3 millions de réfugiés et 6,5 millions de déplacés à l'intérieur du pays.

M.Brahimi a réussi à réunir à la table de négociations les représentants du gouvernement syrien et de l'opposition armée. Le deuxième round des consultations inter-syriennes s'est achevé le 15 février dernier à Genève sans toutefois aboutir à aucun compromis. Les représentants de l'opposition accusent Damas de faire traîner les négociations en longueur.
 


Syrie: chercher une issue à la crise après le départ de Brahimi (Moscou)

La recherche d'une issue à la crise syrienne, qui dure depuis plus de trois ans, doit se poursuivre après la démission de l'envoyé spécial de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué mis en ligne mercredi sur son site.

"Nous sommes persuadés que les efforts visant à assurer une poursuite efficace des négociations de Genève doivent être repris le plus vite possible. La passivité en politique entraîne chaque jour des morts et des souffrances humaines en Syrie", lit-on dans le communiqué.

Moscou a également réaffirmé son intention "d'œuvrer activement  en vue de relancer le processus de Genève".

"Nous invitons nos partenaires internationaux à s'associer à ce travail. Nous espérons que les efforts de l'Onu visant à encourager et à accompagner les négociations intersyriennes seront poursuivis", souligne la diplomatie russe.

Diplomate algérien, Lakhdar Brahimi (80 ans) a été nommé envoyé spécial pour la Syrie en septembre 2012 suite à la démission de son prédécesseur, l'ancien secrétaire général de l'Onu Kofi Annan. Le 13 mai, le secrétaire général actuel des Nations unies Ban Ki-moon a accepté la démission de M. Brahimi. Ce dernier cessera d'exercer son mandat le 31 mai. 

Au début de 2014, M. Brahimi a réuni à la table de négociations les représentants du gouvernement syrien et de l'opposition armée. Cette discussion n'a pourtant abouti à aucun compromis.

La Syrie est secouée depuis plus de trois ans par un conflit civil qui a déjà fait plus de 130.000 morts, selon l'Onu. Les troupes gouvernementales font face à des groupes armés de différentes origines qui comprennent des mercenaires étrangers.


Syrie: Brahimi dévoile les propositions iraniennes

L'émissaire spécial de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi a dévoilé mardi soir aux journalistes les propositions de l'Iran concernant la crise en Syrie, rapporte mercredi un correspondant de RIA Novosti.

"L'Iran a proposé quatre points: un cessez-le-feu (par les autorités et l'opposition), la création d'un gouvernement d'unité nationale, la révision de la Constitution afin de limiter les prérogatives du président et la tenue d'élections présidentielle et législatives", a indiqué l'émissaire.

Selon lui, ces propositions sont intéressantes et seront probablement examinées par le Conseil de sécurité de l'Onu.

M.Brahimi s'est entretenu avec les journalistes à l'issue d'une réunion à huis clos du Conseil de sécurité consacrée à la Syrie, durant laquelle il a soumis son dernier rapport sur la situation dans ce pays avant sa démission le 31 mai.

Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a annoncé aux journalistes qu'il acceptait la démission de M.Brahimi, sans toutefois nommer son successeur.

 


Syrie/règlement: la Russie soumet un projet de résolution à l'Onu

La Russie a soumis mardi à l'examen du Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution sur la Syrie, appelé à promouvoir le processus politique dans ce pays en proie à une guerre civile, a déclaré dans la nuit de mardi à mercredi le représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu Vitali Tchourkine.

"Afin de développer un rythme positif dans le contexte des circonstances actuelles très complexes, la Russie a soumis aujourd'hui à l'examen du Conseil de sécurité de l'Onu un projet de résolution", a indiqué M.Tchourkine aux journalistes. 

Selon lui, le document, qui porte principalement sur l'aspect humanitaire de la situation et tient compte de l'expérience acquise à Homs, cherche à faire progresser le processus politique.

La Syrie est secouée depuis plus de trois ans par un conflit civil opposant les troupes gouvernementales aux insurgés armés. Selon certaines données, la confrontation armée a déjà coûté la vie à plus de 150.000 civils. Au cours du conflit, la ville de Homs était devenue à plusieurs  reprises le théâtre de confrontations entre le pouvoir et la rébellion armée. 
 


Téhéran prêt à dialoguer avec l'Arabie saoudite

Le ministre iranien des Affaires étrangères n'a pas encore reçu d'invitation écrite à visiter l'Arabie saoudite, mais la rencontre des chefs de diplomatie des deux pays est "à l'ordre du jour", a annoncé mercredi le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.

"Le ministre iranien des Affaires étrangères (Mohammad Javad Zarif, ndlr) n'a pas encore reçu d'invitation à visiter l'Arabie saoudite, mais la rencontre entre les chefs de diplomatie des deux pays est inscrite à l'agenda de la République islamique", a déclaré M.Abdollahian, cité par l'agence IRNA.

Et d'ajouter que l'Iran et l'Arabie saoudite jouaient un rôle très important au Proche-Orient.

"Nous saluons toutes les négociations et toutes les rencontres visant à résoudre les problèmes de la région, à surmonter l'incompréhension et à promouvoir les relations bilatérales", a souligné le diplomate.

Mardi, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, a affirmé que son pays était prêt à "négocier" avec son voisin iranien pour améliorer les relations entre Ryad et Téhéran.

L'Arabie saoudite et l'Iran sont les deux grandes puissances rivales au Proche-Orient, l'une incarnant l'islam sunnite, l'autre l'islam chiite. Ryad a beaucoup critiqué l'Iran pour son soutien au régime de Damas et son programme nucléaire. Leurs relations, bien que glaciales, se sont quelque peu améliorées depuis que Téhéran a conclu un accord intérimaire en novembre dernier avec les six médiateurs internationaux (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) sur son programme nucléaire.

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