Opération Epervier. Une mission constituée de barons de la République vient de séjourner dans les pays d’Europe où on aurait acquis des équipements militaires.

The Spark Mardi le 21 Avril 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Depuis le lancement de l’Opération dite Epervier, on ne compte plus le nombre de commissions rogatoires, de missions d’enquêtes et d’investigation qu’on a envoyées à travers le monde pour traquer les fonds volés.

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 On se souvient à ce titre de la fameuse et loufoque mission qui comme la montagne, n’a accouchée que d’une souris. Idem pour la mission Vergès, du nom de cet as du Barreau parisien surnommé l’avocat du diable à cause de sa propension à défendre les causes perdues. Avocat du terroriste Carlos, il a également défendu Sadam Hussein et même Titus EDZOA, bien qu’on l’ait refoulé à sa descente d’avion à l’aéroport de Nsimalen.

 

En tout cas, pour la récolte de nos fonds distraits, Jacques Vergès est rentré bredouille. Ce qui ne l’a pas empêché de toucher des honoraires colossaux, tant comme d’ailleurs autres qui ont reçu pour effectuer leur mission foireuse la bagatelle de 800 millions de FCFA. Aujourd’hui on nous parle d’une mission de pontes de la République pour suivre les fonds destinés aux achats d’armes. Et comme toujours, des dizaines voire des centaines de millions dilapidés. Face à cette gabegie sans nom, l’opinion publique s’interroge. Surtout que les maxi procès des barons tombés en disgrâce ne donnent rien, en ce qui concerne la récupération de l'argent volé.

 

Comparé à ce qu’on dépense dans ces fameuses missions, on se demande bien si la solution choisie est rentable, économiquement parlant. Car on dépense trop d’argent pour rien en frais de justice, commissions rogatoires, paiement des expertises à tel point que cette affaire est même devenue un fonds de commerce pour certains petits malins grassement rémunérés en frais de missions à l’étranger. Aussi se demande-t-on s’il n’est pas sage d’adopter la solution d’Houphouët Boigny qui a contraint les barons du régime qui s’étaient enrichis sur le dos de l’Etat ivoirien à restituer chacun des milliards à qui de droit.

 

 

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