La sécurité nationale burkinabè frappe un grand coup en dévoilant une cellule d’espionnage pilotée par l’ONG INSO, accusée de collecter des données sensibles pour le compte de puissances étrangères.

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C’est une révélation de haute volée qui secoue l’échiquier sécuritaire ouest-africain. Le ministre de la Sécurité du Burkina Faso, Mahamadou Sana, a annoncé, lors d’une conférence de presse retentissante, le démantèlement d’un vaste réseau d’espionnage international opérant sous le masque trompeur de l’action humanitaire. Leur cible ? La souveraineté et la sécurité du Burkina Faso.

Selon les informations dévoilées par le ministre et rapportées par le site Lefaso.net, l’enquête, ouverte dès janvier 2025, a mis à nu les agissements de l’International NGO Safety Organisation (INSO). Cette ONG, basée à La Haye et présente au Burkina depuis 2019, aurait détourné sa mission officielle pour se livrer à une collecte intensive et illicite d’informations stratégiques.

« Il a été établi que l’ONG INSO […] était en fait engagée dans la collecte d'informations sensibles en matière de sécurité au profit de puissances étrangères », a déclaré le ministre Sana, pointant du doigt une ingérence délibérée. Les données convoitées concernaient de près l’appareil d'État et la vie politique : itinéraires détaillés des convois de ravitaillement, déploiement et effectifs des unités militaires sur le territoire, inventaire des véhicules et des armes lourdes. Autant d’informations vitales dont la divulgation sape directement les efforts de défense nationale.

Complicité locale et ramifications régionales

Le scandale n’épargne pas les nationaux. Le ministre a en effet révélé que des citoyens burkinabè, appâtés par l’appât du gain, ont été recrutés pour mener ces activités d’espionnage contre rémunération, formant ainsi une cinquième colonne au service d’intérêts étrangers.

Les ramifications de cette affaire dépassent les frontières du Burkina. Les autorités ont confirmé que les activités de ce réseau s’étendaient également au Mali voisin, suggérant une tentative de déstabilisation régionale coordonnée. Tous les individus identifiés comme impliqués ont été « démasqués, arrêtés et remis aux autorités judiciaires », marquant la fin de leur opération clandestine.

Ce démantèlement spectaculaire envoie un message fort : le Burkina Faso affirme sa détermination à protéger ses secrets de défense et à traquer sans complaisance toute menace, intérieure ou extérieure, contre sa sécurité. L’affaire promet d’avoir de lourdes conséquences diplomatiques et interroge sur les méthodes de certaines organisations internationales présentes dans la région.
 

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Burkina Faso Unmasks Western Spy Network Operating Under NGO Cover

Security forces dismantle an espionage cell led by INSO, accused of gathering sensitive data for foreign powers.

In a major security breakthrough, Burkina Faso's Minister of Security, Mahamadou Sana, has announced the dismantling of a vast international spy network operating under the deceptive guise of humanitarian aid. The target? The nation's sovereignty and security.

According to details revealed by the minister and reported by Lefaso.net, an investigation launched in January 2025 exposed the activities of the International NGO Safety Organisation (INSO). This Hague-based NGO, present in Burkina since 2019, allegedly perverted its official mission to engage in the intensive and illicit collection of strategic information.

"It has been established that the INSO NGO was in fact involved in collecting sensitive security information on behalf of foreign powers," stated Minister Sana, pointing to deliberate interference. The coveted data closely concerned the state apparatus and political life: detailed routes of supply convoys, deployment and troop numbers across the country, inventory of vehicles and heavy weapons. This is vital information whose disclosure directly undermines national defense efforts.

Local Complicity and Regional Reach

The scandal also involves nationals. The minister revealed that some Burkinabe citizens, lured by financial gain, were recruited to carry out these espionage activities for payment, forming a fifth column serving foreign interests.

The ramifications of this case extend beyond Burkina's borders. Authorities confirmed that the network's activities also reached neighboring Mali, suggesting a coordinated attempt at regional destabilization. All identified suspects have been "unmasked, arrested, and handed over to the judicial authorities," putting an end to their clandestine operation.

This spectacular dismantling sends a strong message: Burkina Faso is determined to protect its defense secrets and relentlessly hunt down any threat, domestic or foreign, to its security. The case is likely to have significant diplomatic repercussions and raises questions about the methods of some international organizations operating in the region.
 

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Moussa Nassourou

 

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