Reactions de Joseph Antoine Bell et de Patrick Mboma

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Joseph Antoine Bell, ancien Lion indomptable.

«Le Cameroun ne pouvait pas mieux tomber avec la Tunisie. On leur a donné le seul adversaire dont on peut dire qu'il est à notre niveau actuellement. Notre pays s'en sort mieux que d'autres dans ce tirage. Et c'est mathématique: la Tunisie est la seule équipe qui s'est qualifiée administrativement. Ça veut dire que sur le terrain, ce n'était pas la plus méritante. Mais ça ne garantit pas que nous allons forcément gagner. Il faudra au contraire prendre ce match très au sérieux car les Tunisiens voudront aussi aller à la coupe du monde, une compétition qu'ils connaissent bien. J'espère, et je suis convaincu, que le staff travaille déjà en se basant sur ce qui a marché ou pas lors du match contre la Libye. Quant aux autres matchs de ces barrages, on voit que certains ont des matchs plus difficiles à livrer, théoriquement du moins. Je pense notamment à Ghana-Egypte qui sera un match difficile, tout en étant équilibré. Et ce, dans ce sens où personne ne peut vraiment s'hasarder à un pronostic car ce sont deux équipes fortes qui ont montré de quoi elles étaient capables lors des qualifications».


Patrick Mboma, ancien Lion indomptable: «Un bon tirage»

«La Tunisie constitue un bon tirage. Ce n'est pas dénigrer cette nation que je respecte au plus haut point, mais au regard des équipes présentes. Dans le chapeau 1, je peux avouer que j'espérais secrètement éviter le Ghana, le Nigeria ou la Côte d'Ivoire. Le Cap-Vert nous a démontré que les Aigles de Carthage étaient «prenables» chez eux. On peut objecter un manque de confiance sur lequel fonder notre stratégie et ainsi, nos espoirs. La première chose sera de maintenir, au niveau du secteur défensif, le bon ton affiché contre les Libyens. Aurélien Chedjou et Nicolas Nkoulou me paraissent maintenant irremplaçables dans l'axe. Charles Itandje s'est montré concentré et efficace jusqu'au bout. Offensivement, c'est là que les problèmes existent. N'évoluer qu'avec des milieux défensifs pour réguler le jeu d'attaque ne peut constituer une assurance. Le couloir droit doit trouver l'animation qui était totalement absente à Yaoundé. Volker Finke et son équipe devront bien étudier l'adversaire, en s'appuyant notamment sur la performance des Requins bleus. L'impact physique que nous sommes à même d'imposer peut constituer un atout indéniable. Je reste persuadé que notre qualification est toutefois entre les pieds de nos attaquants». 

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