Présidentielle 2018. Casse de l'ambassade du Cameroun à Paris: Un ancien activiste de la BAS se repend
Serge Anango, un ancien activiste très virulent contre le régime de Yaoundé a été reçu la semaine dernière par l'ambassadeur du Cameroun en France.
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Anango est allé présenter ses excuses au gouvernement camerounais pour sa participation active du casse de cette ambassade aux lendemains de la présidentielle camerounaise de 2018.
Le ministre de la communication, Réné Emmanuel SADI, sur la radio internationale française RFI, avait accusé le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, que dirige le professeur Maurice Kamto d'être à l'origine de ce saccage.
Le MRC avait déposé une plainte contre lui a Paris. L'affaire est encore pendante en justice et l'ambassade du Cameroun a tenu à faire une mise au point dans un communiqué parvenu à la rédaction de cameroun24.
AFFAIRE SERGES ANANGO
COMMUNIQUE DE PRESSE MISE AU POINT
Une photographie partagée sur les réseaux sociaux présente l’Ambassadeur du Cameroun en France en compagnie de M. Serges Anango. En effet, M. Anango, qui a été bien reçu au Cabinet de SEM L' Ambassadeur du Cameroun en France, est venu se repentir avec beaucoup de regrets, pour les actes commis le 26 Janvier 2019, au cours desquels, les locaux abritant la Mission Diplomatique du Cameroun en France ont été sauvagement saccagés.
Au cours de cet entretien, M. Anango, a en outre profité, pour s' excuser des outrages perpétrés a l' endroit de certaines Hautes Personnalités de la République.
En droite ligne avec sa politique de main tendue et d’ouverture prescrite par le Président de la République, Son Excellence PAUL BIYA, l’ Ambassadeur a reçu cette personne.
L’Ambassade tient à réaffirmer qu’elle n'est pas une instance judiciaire. Elle est, et demeure la Maison Commune de tous les Camerounais. Cependant, toutes les personnes soupçonnées d'avoir participé aux actes de pillage et de dégradation des locaux de l'Ambassade du Cameroun et d' autres faits répréhensibles, font l'objet en ce moment d'une procédure pendante devant les Tribunaux compétents.
L’Ambassade rappelle avec force qu’il n’y a pas de pardon sans justice. La procédure judiciaire en cours, ira jusqu'à son terme et établira les responsabilités pénales et civiles encourues par les personnes poursuivies.
*Centre de Communication près L'Ambassade du Cameroun en France*
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