Accident Train Camrail. Déraillement d’Eséka: retour à la maison pour deux enfants

Mireille ONANA MEBENGA | Cameroon-tribune Mercredi le 09 Novembre 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les fillettes Safiatou et Ramatou, accueillies avec joie par le voisinage au quartier Bilongue vendredi dernier.

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Agrippée à son père, Ramatou, huit mois, la plus jeune des deux fillettes, rescapées de l’accident ferroviaire d’Eséka du 21 octobre 2016, ne comprend pas pourquoi il y a tant de monde chez elle. Les voisines chantent des louanges et remercient le Seigneur pour avoir préservé sa vie et celle de sa sœur Safiatou, deux ans, malgré que leur maman Aissatou soit passée de vie à trépas. Désormais, c’est Fadimatou, la deuxième épouse de Mamoudou Aprao, qui aura la charge de s’occuper des deux enfants de sa coépouse – en plus du sien qui a une dizaine de mois.
Vendredi 4 novembre dernier, le délégué régional des Affaires sociales pour le Littoral, Marie Rose Alphonsine Ngouet, est allée rendre visite aux petites, arrivées la veille de Yaoundé, où une cérémonie avait été organisée en leur honneur par le ministre des Affaires sociales, Irène Pauline Nguene.


Pour le moment, tout se passe bien, selon Fadimatou, leur nouvelle maman. Les petites font leur nuit, se nourrissent convenablement. Le père a d’ailleurs profité de cette occasion pour remercier les instances du Minas pour leur présence au côté de la famille et de la prise en charge qui a été faite. Le délégué a promis un suivi de Ramatou et de Safiatou, encore marquées par la tragédie d’Eséka.


Rappelons qu’après le déraillement, c’est grâce à une photo publiée sur Facebook que le père a reconnu l’une de ses filles – il n’était pas au courant de l’accident. Grâce au numéro affiché, il a pu les retrouver, l’une à Eséka et l’autre à Yaoundé, pour les ramener à la maison. La vie essaye de reprendre son cours normal malgré la douleur encore vivace. Mamadou reste confiant en l’avenir.

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