Cameroun - Economie. Financement des Pme: de nouvelles approches proposées

Josiane TCHAKOUNTE | Cameroon Tribune Vendredi le 26 Juillet 2013 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
C’est la énième réflexion autour du financement des petites et moyennes entreprises (Pme) clôturée jeudi dernier à Yaoundé.

ADS

Cette fois, les organisateurs du Forum sur l’adaptation du financement aux besoins des Pme, au sein des communes, apportent une innovation incluant aussi les micro entreprises. « Il faut que les banques commencent à travailler avec des relais techniques. Cela signifie que le promoteur d’une micro ou d’une Pme qui sollicite un crédit auprès d’une banque doit se référer au relais technique agréé à la banque », explique Guy Robert Anong, associé-manager de l’Agence de développement économique (ADE Cameroun), organisateur du forum. Une initiative hautement approuvée par le ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa) : « C’est une initiative qui cadre avec la décentralisation », a relevé Marie Louise Secke Pouka, secrétaire général du Minpmeesa hier à l’ouverture du forum. En effet, dans la stratégie développée par ADE, les communes jouent un rôle central. A ce jour, 20 Pme issues de 10 communes à l’instar de Tiko, Idenau, Douala Ier ou Ebolowa bénéficient déjà de l’appui de l’ADE. A la clôture du forum jeudi dernier, les promoteurs de ces structures porteurs de business plan ont finalisé les accords tripartites pour pouvoir bénéficier des financements. Les projets développés par ces Pme sont évalués à près de 3,5 milliards de F. « D’ici deux mois maximum, ils auront déjà les financements. Le Fonds de garantie de coopération économique (Fagace) est le chef de file et veut financer directement ces projets. », ajoute Guy Robert Anong.

Les participants au forum ont pu découvrir le savoir-faire de ces petites unités de transformation. Presque toutes fonctionnent sur fonds propres. C’est le cas de Nyango & Co Company. Cette micro structure basée à Limbé et regroupant près de 500 femmes est spécialisée dans la transformation de l’huile de palme. « Notre rêve, c’est d’obtenir des financements pour accroître notre production et vendre dans la Cemac », confie Cecile Elango, l’une des responsables. Idem pour Sunny Day Enterprise. « Nous avons déjà un terrain à Muyuka où nous voulons construire une usine qui pourra employer au moins 200 Camerounais », explique Théodore Leke, président de cette unité de transformation de fruits en jus naturels, avec une production mensuelle de 200 à 250 bouteilles de jus.

 

ADS

 

Lire aussi : Plus de 10 millions de camerounais vivent avec 813 FCFA par jour

ADS

ADS

Les plus récents

Rechercher un article

ADS

ADS