L'entraineur de l'équipe du Sénégal a affirmé hier après la victoire des lions de la Terranga qu'il n'a jamais eu peur en venant jouer au stade Ahmadou Ahidjo.

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Les lions de la Terranga ont battu hier le Burkina Faso 3-1, en demi-finale de la coupe d'Afrique des Nations, au Stade Ahmadou Ahidjo, de Yaoundé.

Un stade qui porte le nom de l'ancien et premier président du Cameroun, Ahmadou Ahidjo, qui a une histoire particulière avec le Sénégal, rappelle le coach :

« Aujourd'hui nous dédions cette victoire à tout le peuple sénégalais. Après le match contre le Cap-Vert, je disais qu'on venait à Yaoundé, Ahidjo.

Ahidjo, voilà  ça retentit pour nous les Sénégalais. Il est chez nous, et je sais que ses prières nous accompagnent aussi. Et je n'ai jamais eu peur en venant ici à Ahidjo. », déclare Aliou Cissé, l'entraineur sénégalais.

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Ahmadou Ahidjo, qui avait cédé le pouvoir à son successeur constitutionnel, Paul Biya, alors premier ministre, est mort en exil le 30 novembre 1989 à Dakar où il a été enterré au Sénégal.

Après le coup d'Etat manqué du 6 avril 1984 au Cameroun, le président camerounais, n'avait pas apprécié l'exil que lui avait accordé les autorités sénégalaises de l'époque.

Une brouille qui avait provoqué des tensions et une rupture diplomatiques pendant plusieurs années entre les deux pays.

Malgré le rétablissement des relations diplomatiques, son corps et celui de son épouse Germaine, décédée le 20 avril 2021 à Dakar demeurent enterrés au Sénégal.

Les déclarations du coach Aliou Cissé ne sont donc pas anodines. Les sénégalais ont une histoire particulière avec l'ancien président camerounais Ahmadou Ahidjo.

Cependant, ils joueront la finale probablement face au Cameroun, si les lions indomptables l'emportent face aux pharaons d'Egypte, au nouveau stade du président actuel Paul Biya à Olembé.

Ils ne bénéficieront plus certainement cette fois des prières du Président Biya, qui est attendu au stade le dimanche 6 février prochain, pour la grande finale. Les camerounais comptent bien décrocher le 6e sacre continental devant le Chef de l'Etat.

Personne ne veut penser à la première Can organisée au Cameroun en 1972, où le pays hôte était sorti en demi-finale face aux diables rouges du Congo, qui avaient remporté cette édition.

Didier CEBAS K.

 

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