Cameroun - Agriculture. SUD, Les hommes en tenue à l’école du bananier plantain

Jacques Pierre SEH à Ebolowa Dimanche le 31 Mai 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
cameroun24.net - L’atelier s’est tenu au centre social de 7ème secteur militaire terrestre du Sud à Ebolowa du 28 au 29 mai dernier, une initiative du commandant de la légion de gendarmerie du Sud avec la supervision technique de la coordination nationale du programme de relance de la filière bananier plantain.

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Ils étaient une centaine d’hommes et femmes des casernes venus s’abreuver à la source du bananier plantain. Le manque de matériel végétal de qualité est l’une des principales causes de l’insuffisance des exploitations digne de ce nom.

Ce qui oblige le futur producteur  à se rabattre vers les rejets  tout-venant, avec tout ce que cela peut comporter  comme  conséquences.  Répondant ainsi  à la vision du chef suprême des armées annoncée depuis  janvier 2011 à Ebolowa à l’occasion de la tenue du comice agropastoral.  Pour Paul Biya, l’heure était déjà arrivée pour que le Cameroun  passer à l’agriculture dite de seconde génération.

Une agriculture qui permettrait à travers les semences améliorées d’accroitre les rendements, et qui nécessite la participation de tous les bras. C’est ainsi que  saisissant la balle au bond, le responsable de la gendarmerie au Sud, le colonel Anne Bella Nkotto a alors initié cette session de formation pour ses éléments.

Pour elle, le Cameroun est à l’ère de la sécurisation globale, une sécurité sur le plan territorial et naturellement sur le plan alimentaire. En ce situant sur le plan alimentaire, la patronne de la gendarmerie au Sud a pensé aux futurs jours de ces hommes et femmes  de casernes lorsque ceux-ci seront à la retraite.

Face à cela, pour elle, le meilleur moment de préparer ces jours, c’est maintenant d’où cette formation qui leur permettra de s’assumer. Parce qu’un militaire affamé ne peut mieux servir, et les initiatives pareilles peuvent aider les uns et les autres dans la future reconversion. D’où cette invitation à l’engagement pour relever ce défi de production  vivrière.  

Pour Alain Simon Messi délégué régional de l’agriculture et du développement rural, la production réussie passe par la qualité de la semence. Malgré la bonne volonté d’entrer dans la production de cette spéculation, la grosse difficulté est liée à l’obtention des rejets.

C’est bien ce qu’amorcent les hommes et femmes de casernes à travers cet atelier de formation.  Le patron de l’agriculture  et du développement rural au Sud pense que cela ne soit une formation pour la formation seulement.

D’où cette invitation faite aux participants individuellement   à mettre en pratique cette formation.  Il faut noter que l’atelier  s’est déroulé en une phase théorique qui consistait en la présentation de la spéculation, de son itinéraire technique jusqu’à la récolte à travers les diapositives. L’activité de la plus value à travers la transformation n’a pas été oubliée à travers la fabrication des chips, des farines faite à base du plantain.

Pour  coordonateur régional du programme de relance de la filière plantain, il a été question pendant la phase pratique de savoir  prélever  un  rejet sur le pied mère et d’éliminer les racines.  Ensuite d’enlever les feuilles jusqu’au point d’insertion  appelé bulbe, on devra utiliser un couteau tranchant. Par la suite ce fut la phase du décorticage en vue d’atteindre le méristème du bulbe. Puis le séjour de  l’explant dans la sciure, émettra de nombreuses pousses qui deviendront des plants.

ebolowa_militaires_plantain_groupe

Ces plants seront ensuite utilisés dans les exploitations, l’avantage étant l’homogénéité de l’exploitation. Pour le coordonateur régional, le plantain récolté n’a pas une longue durée de conservation, il est question de penser à la transformation de ce plantain en plusieurs dérivées pour donner une valeur ajoutée.

La satisfaction et l’engagement étaient au comble pour les différents participants pour la capitalisation de cette formation. Pour eux, c’est bien un engagement  à mieux contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire au Cameroun. Cette nouvelle activité pour les hommes de casernes pouvant devenir une nouvelle source de revenus, même à la retraite. Il est question pour la colégion du Sud  de les inviter à la construction de l’économie.

 

 

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