Une opération sera lancée dans les prochains jours, visant à remonter les jupes et les pantalons des filles qui nous en montrent plein la vue dans les rues de la capitale. D'autres opérations d'assainissement des mœurs à Yaoundé sont mortes en couche.

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Avant la chasse aux DVD (Dos et Ventre Dehors) et aux VCD (Ventre et C… Dehors) qui sera lancée, selon nos sources, dans les prochains jours à travers les rues de la capitale, une autre chasse aux DVD et VCD avait déjà été lancée par un précédent Préfet du Mfoundi. Celle-là alors prétendait contrer et réprimer les atteintes à la pudeur, la banalisation de la pornographie par la vente libre et ostentatoire de supports vidéo à caractère pornographique au centre-ville de la capitale, jusque sur les marches et le parvis de la Cathédrale Notre Dame des Victoires de Yaoundé. Des supports vidéo paillards qui annonçaient toutes leurs chaleurs sur les pochettes, étalés à même le sol aux pieds des consommateurs amateurs qui n'avaient qu’à se courber pour choisir et prendre leur pied en privée ou en groupes dévergondés dans les quartiers. Les écoliers mineurs rentrant des classes s'arrêtaient pour admirer l'affiche et très souvent en achetaient avec l'argent du sandwich donné par les parents. Les petits écoliers et lycéens attendaient le fond de la nuit, quand papa et maman refaisaient le monde dans la chambre conjugale, pour découvrir le monde et la vie au salon, sous le prétexte de réviser leurs leçons.

Une opération de rafle sévit pendant quelques jours pour nettoyer les parvis de la Cathédrale de Yaoundé des DVD pornographiques qui, comme un défi à la morale, constituaient le meilleur fonds de commerce au centre-ville de Yaoundé. Mais ce fût comme un coït, cela finit par un sentiment d'amertume. Les amateurs et les vendeurs de DVD trouvèrent des combines, comme dans une aventure adultère, pour rendre toujours accessibles les vidéo pornographiques. Les pochettes avaient changé d'images d'annonces. Les images osées avaient quitté les pochettes des DVD pour céder la place à des images de musiciens célèbres, doux et gentils. Mais ce ne sont toujours que des vidéos pornographiques. Au fur et à mesure que voguent amours perverses, les DVD et VCD pornographiques sont revenus au centre-ville de la cité capitale, plus besoin de se cacher pour se tailler une belle soirée porno à travers son ordinateur portable ou son PC. Le Préfet en est parti la queue entre les jambes.

Autre mesure qui a enivré la cité capitale: l'interdiction de la vente de whisky en sachets. Point utile de vous rappeler les marques puisque qu'on retrouve des sachets vides de ces breuvages dans les cours de récréation et les salles de classes des lycées et des écoles primaires de la capitale. Un édit du chef de terre du Mfoundi avaient formellement interdit la vente et la consommation des whiskies en sachets dans son territoire de commandement sur instigation du Ministre de la santé publique. Tout le monde en est ivre maintenant. Et le Préfet a pris la «séparante» avec cette décision, qui lui a sûrement fait tourner la tête.

Il en ait de même de l'interdiction de la vente de l'eau (potable?) en sachet dans la ville de Yaoundé. L'opération est partie en eau de boudin. Toute une industrie informelle s'est organisée autour de l'eau en sachet, et ça vogue. Désormais, ils vont s'attaquer à des filles qui ont du mal avec leurs jupes et leurs pantalons, qu'elles préfèrent faire descendre jusqu'aux cuisses. Alors que les nombrils reniflent l'air, aux ras de corsages et de tee-shirts taillés dans des mouchoirs. D'ailleurs la mode est aux robes collantes qui remontent à ras des fesses au moindre mouvement et que l'on redescend d'un geste plein de sensualité. Le Préfet aura du beau et du laid à voir, car on verra des filles déshabillées en pleine rue, par des policiers, pour avoir choisi de se vêtir des plus petites de leurs jupes, pour aller à Yafé. Mais cela n'ira pas loin, puisque ce sont généralement les filles de hautes personnalités ou de bonnes familles qui arborent des «Dos et Ventre Dehors» ou des «Ventre et C... Dehors». Dépravées par leurs parents. 

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