Irak. Irak: l'exportation de la démocratie par les armes a échoué (responsable italien)

Ria Novosti Mercredi le 18 Juin 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Les événements en cours en Irak prouvent qu'il est impossible d'"exporter la démocratie" par les armes, a indiqué mercredi le secrétaire d'Etat italien aux Affaires européennes Sandro Gozi sur la chaîne de télévision nationale Rai.

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"Ces dizaines de millions d'Européens qui participaient autrefois à des manifestations antimilitaristes avaient raison: le démocratie ne peut être exportée par la guerre. Ces gens avaient raison", a déclaré le haut fonctionnaire gouvernemental, répondant à une question concernant l'opération américaine en Irak.

M.Gozi a appelé à ne pas se retourner en arrière, mais à essayer de trouver des moyens de désamorcer la crise actuelle en Irak.

"Il est inutile de regarder vers le passé. Il faut aujourd'hui que (le premier ministre irakien Nouri) al-Maliki réunisse autour de lui les sunnites qui entendent lutter contre le glissement vers l'extrémisme", a-t-il déclaré.

Appuyé par les sunnites irakiens et par d'anciens militaires de l'armée de Saddam Hussein, le groupe djihadiste Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) s'est emparé en une semaine d'une région irakienne englobant la province de Ninawa, dont Mossoul, deuxième ville du pays, ainsi que d'une partie de la province de Salah ad-Din. Les islamistes menacent d'attaquer Bagdad, ce qui pousse les étrangers à quitter massivement la capitale irakienne.

Dans les régions occupées, les djihadistes perpètrent des exécutions sommaires, contraignant des milliers d'habitants à fuir leurs foyers.
Le premier ministre Nouri al-Maliki a appelé la population à créer des unités d'autodéfense en vue de contrer la menace terroriste et a sollicité l'aide de la communauté internationale.

 


Quelque 400 djihadistes britanniques combattent en Irak (Cameron)

Quelque 400 ressortissants britanniques luttent actuellement sur le sol irakien aux côtés du groupe extrémiste État islamique en Irak et au Levant (EIIL), a déclaré mercredi le premier ministre britannique David Cameron lors d'une session de questions-réponses à la Chambre des Communes.

"Les commandos britanniques de retour d'Irak représentent un plus grand  danger que ceux revenant de Syrie ou d'Afghanistan", a souligné le premier ministre.  

Et d'ajouter que son gouvernement accordait une importance particulière à ce problème ainsi qu'à la montée de l'extrémisme en Grande-Bretagne dans son ensemble.  

La situation en Irak s'est dégradée début juin, lorsque des islamistes de l'EIIL se sont emparés des villes de Mossoul et de Tikrit et ont annoncé l'intention de lancer une offensive contre Bagdad, la capitale. Des soldats irakiens ont fui devant les djihadistes, d'autres ont été arrêtés et exécutés.
 


Irak: al-Maliki appelle les tribus sunnites à se désolidariser de l'EIIL


Le premier ministre irakien Nouri al-Maliki a appelé mercredi les tribus sunnites soutenant l'offensive des extrémistes du groupe djihadiste Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) à "se désolidariser des criminels à la solde de forces étrangères".

"Certains essaient d'embellir l'EIIL et les commandos du parti interdit Baas en les qualifiant de +révolutionnaires+, mais j'appelle les tribus à se désolidariser publiquement des criminels à la solde de forces étrangères", a déclaré le chef du gouvernement irakien.

Selon lui, ce qui se produit actuellement en Irak est le fruit du "complot de forces régionales, soutenues par certains politiques irakiens".
"Nous disons à toutes ces forces: le terrorisme viendra également dans vos pays", a conclu M.Maliki.

Mardi, le gouvernement irakien a accusé Riyad d'apporter un "soutien financier et moral aux groupes terroristes" et rejeté sur l'Arabie saoudite la responsabilité des massacres de civils perpétrés par les islamistes en Irak.

Appuyé par les sunnites irakiens et par d'anciens militaires de l'armée de Saddam Hussein, l'EIIL s'est emparé en une semaine d'une région irakienne englobant la province de Ninawa, dont Mossoul, deuxième ville du pays, ainsi que d'une partie de la province de Salah ad-Din. Les islamistes menacent d'attaquer Bagdad, ce qui pousse les étrangers à quitter massivement la capitale irakienne.

Dans les régions occupées, les djihadistes perpètrent des exécutions sommaires, contraignant des milliers d'habitants à fuir leurs foyers.
 


Irak: la Turquie évacue son consulat à Bassorah

La Turquie a évacué mardi son consulat à Bassorah, grande ville du sud de l'Irak, en raison d'un risque accru pour la sécurité de son personnel, rapportent mardi les médias internationaux en référence au ministère turc des Affaires étrangères.

Selon la diplomatie turque, les 18 membres du consulat de Bassorah, dont le consul général, ont gagné le Koweït pour repartir vers la Turquie. Toutefois, il n'est pas question pour le moment d'évacuer l'ambassade de Turquie à Bagdad.

La semaine dernière, les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIS) ont pris en otage 49 personnes au consulat de Turquie à Mossoul, dont le consul.

Le groupe extrémiste Etat islamique en Irak et au Levant appuyé par les sunnites irakiens et par d'anciens militaires de l'armée de Saddam Hussein s'est emparé en une semaine d'une région irakienne englobant la province de Ninawa, dont Mossoul, deuxième ville du pays, ainsi que d'une partie de la province de Salah ad-Din. Les islamistes menacent d'attaquer Bagdad, ce qui pousse les étrangers à quitter massivement la capitale irakienne.
Dans les régions occupées, les djihadistes perpètrent des exécutions sommaires, contraignant des milliers d'habitants locaux à fuir leurs foyers.

L'EIIL, qui aspire à créer un émirat islamique, opère à la fois en Irak et en Syrie.
 


L'Irak accuse l'Arabie saoudite de financer les djihadistes

Bagdad a accusé les autorités saoudiennes de financer le groupe djihadiste Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui s'est emparé d'un vaste territoire dans le nord et l'ouest de l'Irak, a annoncé mardi la radio arabe SAWA.

Le gouvernement irakien a accusé Riyad d'apporter un "soutien financier et moral aux groupes terroristes" et rejeté sur l'Arabie saoudite la responsabilité des massacres de civils perpétrés par les islamistes en Irak.

Bagdad a en outre conseillé au royaume saoudien de "se concentrer sur ses propres problèmes et de faire en sorte qu'il n'y ait plus de discrimination dans ce pays".

L'Arabie saoudite a accusé lundi le premier ministre irakien Nouri al-Maliki de pratiquer une politique abusive à l'égard de la communauté sunnite de l'Irak, politique qui, selon Riyad, a poussé le pays au bord de la catastrophe. Le royaume a également appelé Bagdad à former un gouvernement d'unité nationale pour sortir le pays de la crise.

Le groupe extrémiste Etat islamique en Irak et au Levant appuyé par les sunnites irakiens et par d'anciens militaires de l'armée de Saddam Hussein s'est emparé en une semaine d'une région irakienne englobant la province de Ninawa, dont Mossoul, deuxième ville du pays, ainsi que d'une partie de la province de Salah ad-Din. Les islamistes menacent d'attaquer Bagdad, ce qui pousse les étrangers à quitter massivement la capitale irakienne.

Dans les régions occupées, les djihadistes perpètrent des exécutions sommaires, contraignant des milliers d'habitants locaux à fuir leurs foyers.
 


Irak: Ban Ki-moon appelle Bagdad à rétablir la paix et la stabilité

Le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon a appelé le premier ministre irakien Nouri al-Maliki à recourir au dialogue et à essayer de mettre un terme aux violences dans son pays, annoncent mardi les médias internationaux.

"J'espère que profitant du soutien des pays voisins et de la communauté internationale nous allons pouvoir aider le gouvernement irakien à rétablir avant tout la paix et la stabilité dans le pays", a déclaré le secrétaire général de l'Onu lors d'une conférence de presse à Genève.

La semaine dernière, les jihadistes se sont emparés de la deuxième ville d'Irak, Mossoul, sa province Ninive (nord), Tikrit et d'autres régions de la province de Salaheddine, ainsi que des secteurs des provinces de Diyala (est) et de Kirkouk (nord).

Le premier ministre Nouri al-Maliki a appelé la population à créer des unités d'autodéfense en vue de contrer la menace terroriste et a sollicité l'aide de la communauté internationale.

 

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