Cameroun - Football. Comptes gelés de la FECAFOOT. John Ndeh en intervention forcée

Achille C. | Le jour Mercredi le 20 Janvier 2016 Sport Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L’affaire a été renvoyée à vendredi prochain pour réquisitions du procureur.

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L’on a cru vendredi dernier que le verdict de l’affaire en référé opposant la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) représentée par Tombi à Roko contre les banques Union Bank of Africa (Uba) et Ecobank tomberait. Que non ! On en était ainsi à la quatrième audience qu’est intervenu John Begheni Ndeh, représenté par Me Etoua Jean-Blaise. John Begheni Ndeh, premier vice-président de l’exécutif de 2009, est alors arrivé dans la procédure en intervention forcée.


Il s’est agi pur lui de démontrer qu’il avait seul la qualité pour émettre un ordre au nom de la Fécafoot, au regard de la sentence du 12 novembre 2015, qui avait annulé l’ensemble du processus électoral de la Fécafoot y compris l’élection de Tombi à Roko Sidiki à sa tête. Selon John Ndeh, à travers son conseil, Tombi à Roko n’a plus qualité depuis le prononcé de cette sentence devenue définitive, pour émettre des ordres à l’endroit des banques au regard de cette sentence.


D’ailleurs, une procédure pour solliciter de la même juridiction l’exécution forcée de cette sentence est en cours. Me Etoua Jean-Blaise a déposé son mémoire en défense auprès du juge. La position de Me Wamba Makollo Georges, représentant Abdouraman Hamadou, le président d’Etoile Filante de Garoua, Joseph Antoine Bell, de Bandjoun Fc et Emanuel Loga reste constante. Selon lui, le mandat détenu par les avocats de la Fécafoot « n’est pas valable », car provenant d’une « personne qui n’a aussi aucun mandat valable de par la sentence du 12 novembre 2015 ».


Me Licken Junior conseil d’Uba, Me Woupala et Me Zomissi qui défendent les intérêts d’Ecobank sont clairs. « Les banques n’ont jamais bloqués les comptes de la Fécafoot. C’est la signature de Tombi à Roko qui fait problème au regard de la sentence rendue par la Chambre de conciliation et d’arbitrage (Cca) du Comité national olympique », nous a renseigné un de ces avocats.


L’affaire a été renvoyée au 22 janvier 2016 pour réquisitions du procureur. L’Etat étant partie à cette affaire, par la présence du ministère des Sports, appelé en intervention forcée par la Fécafoot, il s’agira ici pour le procureur, de faire ses observations, de donner son point de vue, son appréciation au regard de la loi. Une fois cela fait, il va suggérer au juge de rendre sa décision dans un sens ou dans l’autre, sans l’y contraindre. Seulement, selon le principe de la subordination hiérarchique du parquet, le procureur de la République a l’obligation de rendre compte au procureur général de la Cour d’appel du Centre. Lequel devra faire ses observations avant de saisir sa tutelle, le ministre de la Justice. Celui-ci devra aussi donner son avis au regard de la loi et le dossier retournera dans la même canal pour connaître un verdict.

 

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