Cameroun - Sécurité. Insécurité: L’armée divisée à Campo

Joseph Abena Abena | La Nouvelle Expression Jeudi le 22 Septembre 2016 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Deux officiers supérieurs se disputent le poste de commandant du 11è bataillon des fusiliers marins

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L’alerte est au rouge à Campo, dans le département de l’Océan, depuis pratiquement deux semaines. Le 11è Bataillon des fusiliers marins (11è BAFUMAR) de Campo est divisé en deux. Deux officiers supérieurs se trouvent à couteaux tirés et se disputent le commandement. L’affaire fait grand bruit dans la ville de Campo limitrophe avec la Guinée Equatoriale.

Ce qui devient un conflit ouvert aujourd’hui, débute au mois d’Août, lorsque le Capitaine de frégate Messomevou, commandant du 11è BAFUMAR est détaché pour la mission multinationale de Mora ; son intérim est aussitôt assuré par le Capitaine de frégate Petit Meyong qui arrive tout droit de Yaoundé.

Mission accomplie, le commandant retourne à Campo, pour reprendre son service de routine. Contre toute attente, il reçoit une correspondance de sa hiérarchie, lui demandant de passer le service définitivement à son intérimaire. Le message frappé du sceau de l’État-major de la marine l’affecte plutôt à Douala. Coup de théâtre ! L’officier supérieur refuse d’obtempérer en brandissant le texte du chef de l’Etat qui le nomme à Campo. L’incompréhension prend des proportions de menaces et divise finalement le bataillon en deux groupes qui reçoivent des ordres et contre ordres à la fois. Cette situation de tension amènera l’autorité locale, garant de l’ordre public et de la sécurité des hommes et des biens, à mettre en alerte maximale le Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) de Campo, installé non loin de là.

A l’heure actuelle, les deux officiers supérieurs ont été convoqués à la sécurité militaire à Yaoundé, pour s’expliquer sur cette situation de désordre qui met à mal la discipline  considérée (à juste titre) comme la principale force des armées. L’arbitrage du ministre délégué à la présidence de la République chargé de la défense reste très attendu.

 

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