Cameroun - Faits divers. CHRONIQUE DES FAITS DE SOCIÉTÉ : Ridicule et risible

Gilbert Tsala Ekani | Integration Mercredi le 12 Aout 2015 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Le dénommé Issa Tchiroma Bakary est ministre de la Communication. Normalement, on aurait dû apercevoir sa grande silhouette au Palais des Congrès lors de la réunion sur la conception des programmes des télévisions numériques (Cam DTV).

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Hélas, trois fois hélas, Issa Tchiroma n’était pas là. La réunion était pourtant présidée par Louis Paul Motaze, un de ses patrons en ce sens qu’il est président de la Cam DTV et Issa Tchiroma vice-président. Au moment où se tenait la réunion, M.Tchiroma organisait une conférence de presse.

À l’origine, paraît-il, il voulait dire ses quatre vérités à Louis Paul Motaze. Au final, il s’est contenté de débiter des banalités sur Boko Haram. Un dossier sur lequel on ne lui avait rien demandé. On ose espérer que la «guerre» Tchiroma-Motaze est pour des raisons de travail. Mais, on connaît très bien certains chefs de ce pays. S’ils se battent, c’est pour le fric et des affaires de fesses. On attend une conférence de presse de M. Tchiroma pour savoir s’il y a une affaire de «gombo» dans cette histoire de TNT. Les responsables camerounais, du moins certains, sont souvent de gros… irresponsables.

On apprend que l’incident de Lobo qui a vu un secrétaire d’État défier deux ministres, a des origines insoupçonnées. Les grands chefs de Lobo (pas les chefs traditionnels) auraient acheté du terrain juste à l’endroit où devait passer l’autoroute Yaoundé-Douala. Ces gars ont le nez creux à moins que ce soit un gros délit d’initié. Le nom de M. le sous-préfet de Lobo Abdou Kaïgama est cité dans cette ténébreuse affaire, tout comme d’autres grands chefs de Lobo. Si c’est vrai, ce serait un gros scandale parce que le sous-préfet doit rester neutre. On ne sait pas si Ndong Soumhet et Touna Mama sont aussi concernés parce qu’il faut bien appeler une filouterie foncière. En tout cas, ils ont déjà dû se justifier dans un passé récent pour des histoires de terrain. Intégration est disponible pour accueillir leur «sainte» réaction. Celle du sous-préfet aussi.

Le RDPC, le parti des Ndong et autres, nous étonnera toujours. Jamais en retard d’une petite manigance pour contourner la loi, pour violer les textes. On se souvient que, pour construire l’université de Soa, de grands chefs sont allés acheter du terrain là-bas pour être au rebond des indemnisations. Même chose pour le port de Kribi. Mon Dieu, que font-ils avec tant d’argent? Quels appétits gloutons! Parfois, certains militants qui se disent du RDPC, oublient de lutter contre la corruption, ils se contentent de disserter sur le sujet.

Le sujet le plus ridicule à mes yeux ces derniers temps est le retour de M. Albert Dzongang au RDPC. Ce personnage a, comme un grand, claqué bruyamment la porte du parti au pouvoir, il y a quelques années, pour aller créer un machin qu’il a osé appeler parti politique. Un truc baptisé la Dynamique ou quelque chose de semblable. Ce «parti» a dormi de longues années durant, ronflant bruyamment et ne récoltant rien du tout. Profitant de la présence aux affaires du RDPC d’un «frère du village», M. Dzongang revient.

Il rêve, semble-t-il, de prendre la place laissée vacante par feue Françoise Foning. Mon cher Albert, n’est pas Françoise Foning qui veut, reviens en silence et gagne les rangs. D’autres ont trop souffert pour le RDPC pour te laisser venir les commander. Si jamais tu reviens faire la leçon à ceux qui n’ont pas démissionné, ce sera à mourir de rire. Et tu seras ridicule. Le ridicule, il est vrai, ne tue plus depuis longtemps dans ce pays.
 

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