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Cameroun - Nécrologie. Cameroun - Veillée artistique de Guy Lobe: Les artistes de Yaoundé mécontents

Wiliam Tchango | CIN Dimanche le 19 Avril 2015 Culture Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
Ils accusent les organisateurs du concert en mémoire de l’artiste disparu d’avoir lésé les artistes venus d’ailleurs.

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Annoncé par le speaker autour de 1 heures 35, ce samedi 18 avril 2015, Atango de Manadjama, artiste musicien camerounais résidant dans la ville de Yaoundé, pourtant déjà très ovationné n’a pas foulé le podium. L’artiste aux cheveux bicolores serait parti du Collège Alfred Saker sans crier gare, vexé par la « programmation discriminatoire » des organisateurs. « Il n’a pas supporté d’attendre aussi longuement, il somnolait même déjà », nous a confié l’artiste Anas Labelle, venue de la capitale politique du Cameroun. Celle-ci dénonce l’attitude du Comité d’organisation de la soirée qui n’appelait selon elle que « des artistes de Douala » sur le podium. « Les artistes venus d’ailleurs sont lésés », se plaignait-elle.

 

Jusqu’à 2 heures 30, seul Ottou Marcelin avait déjà presté, sur la quinzaine d’artistes venus de Yaoundé. « Chaque fois qu’une telle cérémonie se déroule à Douala, ça devient leur chose. Si les Tonton Ebogo, les Aijo Mamadou, les Ama Pierrot… ne viennent pas, c’est parce qu’ils savent déjà d’office que ça se passe comme ça à Douala. Depuis là, vous avez vu quelle personne chanter le Bikutsi ou le Ben Skin ? Pourtant, chaque fois qu’un tel évènement s’organise à Yaoundé, nous faisons tout pour que les artistes de Douala ne soient pas lésés. On nous a demandé pourtant d’être unis », a regretté l’artiste qui revendique deux albums sur le marché discographique à savoir : « Ma mère à moi » (6 morceaux) et « Isa Noun », qui signifie « Mari d’autrui » (3 titres). Elle était d’autant plus remontée qu’elle présente Guy Lobe, l’artiste disparu comme celui qui lui a « donné le goût de la vie ». « C’était le roi des artistes », pense-t-elle.

 

Accusés, les organisateurs de cette soirée spectacle pensent qu’il s’est juste agi d’un mal entendu. « S’il y a des artistes qui se plaignent, s’il vous plait faites les venir vers nous. Les artistes doivent s’enregistrer sur une liste et c’est en fonction de cette liste que nous les programmons sur la scène », explique Sylva Ebele, un des présentateurs de la soirée. Espérons que ces excuses soient acceptées.

 

 

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