Cameroun - Politique. Cameroun - Succession de Paul Biya, présidentielle 2018, armée, RDPC, Gouvernance: Le jeu trouble d’international Crisis Group

Mamouda Labaran | La Météo Jeudi le 11 Septembre 2014 Société Imprimer Envoyer cet article à Nous suivre sur facebook Nous suivre sur twitter Revoir un Programme TV Grille des Programmes TV Où Vendre Où Danser Où Dormir au Cameroun
L'Ong internationale appelle à la non candidature du chef de l'Etat à la prochaine présidentielle, non sans dénoncer la trop grande prégnance de la grande muette.

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Le communiqué rendu public le 04 septembre sur la page web de l'Organisation non gouvernementale (Ong) International Crisis Group (Icg), semble relever de l'imposture. Intitulé: «Cameroun, mieux vaut prévenir que guérir», l'article indique en introduction: "La stabilité apparente du Cameroun dissimule une multitude de tensions internes et externes qui menacent le futur du pays. Sans un changement social et politique, un Cameroun fragilisé pourrait devenir un autre foyer d'instabilité dans la région."

Les conclusions et recommandations sont encore plus effroyables. "Mais face au chômage élevé des jeunes et à la corruption, les protestations sociales, jusqu'à présent limitées, pourraient se transformer en émeutes contre le régime sous l'impulsion d'une jeunesse désenchantée..." L'Ong propose: "Pour réduire le risque de transition violente, les autorités camerounaises, l'opposition et la société civile doivent établir une plateforme de dialogue..." Et de conclure: "Cet accord devrait inclure: la promesse du Président Biya de ne pas se représenter aux élections de 2018 en échange de la garantie d'une absence de poursuites et du maintien de ses avoirs; la réorganisation des modes de désignation des membres de la Cour suprême, du Conseil constitutionnel et de la Commission électorale afin de garantir leur indépendance; l'introduction de quotas d'âge pour permettre le renouvellement des instances dirigeantes des partis politiques ; et l'organisation de primaires dans tous les partis politiques avant 2018." Une véritable ingérence dans la gestion les affaires de la République. Une atteinte à la souveraineté de tout un Etat, par une organisation étrangère.

En effet, depuis quelques mois, l'Occident, par divers moyens, tente de semer le trouble et de déséquilibrer la paix et la stabilité qui font la réputation du Cameroun. Entre les rumeurs de déstabilisation dont bruissent les cercles du pouvoir et l'activité épistolaire des ennemis du Cameroun, le pays vit au rythme du complot permanent, ourdi par des activistes qui se découvrent sur le tard, des velléités d'acteurs politiques. C'est sur ces entrefaites qu'une Ong internationale, muette sur la gestion de l'épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola par la communauté scientifique mondiale ou encore sur les mensonges américains sur la déstabilisation de l'Irak et la désintégration de la Lybie par les forces françaises, sort de son trou, et alimente le fonds de commerce qui sert les intérêts des Occidentaux.


Impérialisme.

Si la démocratie est aussi l'expression de la liberté de ton, faut-il pour autant que des suppôts de la recolonisation de l'Afrique en général et du Cameroun de façon singulière, s'autorisent à penser que, au nom de la démocratie, ils peuvent s'ériger en censeurs des Etats du continent. Cette Ong, fut-elle l'Icg, jouit de quelle bon-droit pour s'attaquer à la souveraineté d'un Etat ainsi que la légitimité de ses dirigeants, au point de tirer des conclusions aussi légères que les fondements rationnels n'expliquent pas. De quel droit l'Icg se substitue-t-elle au peuple en publiant un rapport qui s'apparente à un hold-up dont les Camerounais fort heureusement, ont-balancé à la poubelle. L'immense majorité des Camerounais a choisi son chef. Ce n'est donc pas à une Ong de demander à un chef de l'Etat de partir ou à ne plus se représenter, mais au peuple souverain.

International Crisis Group, qui a souvent brillé par une activité pamphlétaire en direction du continent africain en général, de Paul Biya en particulier, s'est attaqué une fois encore au Cameroun, de la manière la plus inélégante. Dans son pavé, elle tance la trop grande prégnance de l'armée dans les affaires de la République, livre à la vindicte populaire le chef de l'Etat non sans exiger qu'il quitte le pouvoir à l'issue du septennat actuel. La gestion du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. (Rdpc), la gouvernance, bref tout y passe dans cet amalgame. 

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